Page 326 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Messages choisis volume 1
de l’argent pour un pain qui ne nourrit pas ? Pourquoi donnez-vous
votre travail pour ce qui ne rassasie pas ? Ecoutez, écoutez-moi, et
vous mangerez ce qui est bon, et vous vous délecterez des mets les
plus savoureux.” (
Ésaïe 55 :1, 2
, version synodale.)
La justice se trouve en Christ
Venez donc, cherchez et trouvez. Le réservoir de la puissance est
ouvert, bien rempli et d’accès libre. Venez avec des cœurs humbles,
sans penser que vous devez d’abord mériter la faveur de Dieu par
quelque bonne œuvre, ou que vous devez devenir meilleur avant de
vous présenter devant le Christ. Vous êtes impuissants pour faire ce
qui est bien ; vous êtes incapables d’améliorer votre condition. Pas
de mérite, pas de justice en dehors du Christ. Notre état de péché,
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notre faiblesse nous placent dans l’impossibilité de paraître devant
Dieu à moins d’être revêtus de la justice immaculée du Christ. Il faut
que nous soyons trouvés en lui ayant non pas notre propre justice,
mais celle qui existe en Christ. Alors au nom qui est au-dessus de
tout nom, le seul nom donné aux hommes par lequel ils puissent être
sauvés, réclamez-vous de la promesse divine et dites : “Seigneur,
pardonne mon péché ; je place ma main dans la tienne ; sans ton
secours je vais périr. Je crois maintenant.” Le Sauveur dit au pécheur
repentant : “Nul ne vient au Père que par moi.”
Jean 14 :6
. “Et je ne
mettrai pas dehors celui qui vient à moi.”
Jean 6 :37
. “Je suis ton
salut !”
Psaumes 35 :3
.
En vous laissant attirer par le Christ, en vous unissant à lui, vous
manifestez une foi salutaire. Cela ne sert à rien de s’entretenir oc-
casionnellement de sujets religieux, de demander des bénédictions
spirituelles sans éprouver une réelle faim de l’âme et une foi vivante.
La foule curieuse qui se pressait autour du Christ n’était nullement
vivifiée par ce contact. Mais quand une pauvre femme souffrante,
malade depuis douze ans, sentant son grand besoin, étendit la main
pour toucher le bord de son vêtement, elle ressentit sa vertu gué-
rissante. Ici c’était l’attouchement de la foi, et Jésus l’a reconnu. Il
savait qu’une force s’était dégagée de lui ; promenant son regard
sur la foule il demanda : “Qui m’a touché ?”
Luc 8 :45
. Etonnés par
cette question les disciples répondirent : “Maître, la foule t’entoure
et te presse, et tu dis : Qui m’a touché ? Mais Jésus répondit : Quel-