Page 33 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Ellen G. White et ses écrits
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seront transmis par quelqu’un qui n’a pas fréquenté les écoles. Mon
Esprit et ma puissance t’accompagneront.
”Ne crains pas les hommes, car mon bouclier te protégera. Ce
n’est pas toi qui parles : c’est le Seigneur qui donne des messages
d’avertissement et de répréhension.
Qu’aucune circonstance
ne te
fasse dévier de la vérité. Communique la lumière que je te donnerai.
Les messages livrés pour ces derniers jours seront consignés dans
des livres et s’élèveront à jamais contre ceux qui, après s’être réjouis
dans la lumière, se sont laissés gagner par les séductions du mal.”
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Pourquoi n’ai-je pas réclamé le titre de prophétesse ? — Parce
qu’aujourd’hui plusieurs de ceux qui se donnent pour prophètes
jettent l’opprobre sur la cause du Christ ; et aussi parce que mon
œuvre couvre davantage que ce que le mot prophète signifie.
Lorsque cette œuvre me fut confiée pour la première fois, je
suppliai le Seigneur de placer ce fardeau sur quelque autre personne.
L’œuvre me paraissait si étendue et si profonde que je craignais
de ne pouvoir l’accomplir. Mais l’Esprit du Seigneur m’a rendue
capable de m’acquitter de la tâche qui m’a été confiée.
Une oeuvre multiforme
Dieu m’a montré clairement les diverses manières dont il voulait
m’employer en vue d’une œuvre particulière. “Si tu délivres les
messages avec fidélité en persévérant jusqu’à la fin, tu mangeras du
fruit de l’arbre de vie, tu boiras de l’eau du fleuve de vie” : telle est
la promesse qui m’a été faite dans des visions.
Le Seigneur m’a donné beaucoup de lumière au sujet de la ré-
forme sanitaire. Je devais accompagner mon mari en qualité de mis-
sionnaire chargée du travail médical. Je devais donner un exemple
à l’Eglise en soignant des malades chez moi. C’est ce que j’ai fait,
administrant de vigoureux traitements à des femmes et à des enfants.
En qualité de messagère officielle du Seigneur, je devais parler sur
le sujet de la tempérance chrétienne. J’ai mis tout mon cœur à cette
œuvre, m’adressant à de vastes assemblées, exposant la tempérance
dans le sens le plus large.
Il m’a été dit que je dois constamment insister auprès de ceux qui
font profession de croire à la vérité sur la nécessité de la pratiquer.