Page 330 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Messages choisis volume 1
service de Dieu il acquiert une éducation qui n’est pas unilatérale
et déficiente, à sens unique, mais qui est équilibrée et complète.
Les faiblesses qui se manifestaient par une volonté vacillante et un
caractère impuissant disparaissent ; une consécration constante et
une piété sincère établissent un rapport si étroit avec le Christ qu’il
a sa pensée. Un avec le Christ, il est sain et fort dans ses principes.
Sa faculté de perception est claire ; il fait preuve de cette sagesse
qui procède de Dieu. Jacques a dit : “Lequel d’entre vous est sage et
intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec
la douceur de la sagesse.”
Jacques 3 :13
. “La sagesse d’en haut est
premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine
de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité et d’hypocrisie.
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Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent
la paix.”
Jacques 3 :17, 18
. Voilà la sagesse qui sera manifestée chez
celui qui saisit la coupe du salut et invoque le nom du Seigneur. Ce
salut offre le pardon au transgresseur et une justice qui supportera
l’examen de l’Omniscient ; il donne la victoire sur le puissant ennemi
de Dieu et de l’homme ; il communique vie éternelle et joie à celui
qui le reçoit ; il est un thème réjouissant pour les humbles qui en
entendent parler et sont dans l’allégresse.
La parabole de la brebis perdue
La belle parabole du Christ, d’une brebis perdue, du berger qui
a laissé les quatre-vingt-dix-neuf pour aller à la recherche de celle
qui était perdue, illustre l’œuvre du Christ, la condition du pécheur,
et les réjouissances de l’univers à l’occasion d’une âme sauvée. Le
berger n’a pas négligé la brebis, en disant : “Il m’en reste quatre-
vingt-dix-neuf et il me sera difficile d’aller à la recherche de la
brebis égarée ; qu’elle revienne, je lui ouvrirai la porte du bercail ;
je ne puis lui courir après.” Non, à peine la brebis s’est-elle égarée
que son visage se couvre de tristesse et d’anxiété. Il compte et
recompte le troupeau ; il ne dort pas quand il a acquis la certitude
qu’il manque une brebis. Il laisse les quatre-vingt-dix-neuf dans
le bercail ; si sombre et orageuse que soit la nuit, si périlleux et
désagréable que soit le chemin, aussi longue et fatigante la recherche,
il ne se lasse, il ne se décourage pas jusqu’à ce qu’il ait trouvé la
brebis égarée. Quand il l’a trouvée, il place sur son épaule la brebis