Page 335 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Le Christ, notre souverain sacrificateur
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de Dieu ne sont en définitive que des enfants du malin ; et cela
parce qu’ils font dépendre leur salut de leurs propres œuvres. Dieu
a toujours exigé les bonnes œuvres prescrites par la loi, mais le
péché de l’homme ayant ôté toute valeur à ses bonnes œuvres, il
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n’y a que la justice du Christ qui soit valable. Le Christ peut sauver
parfaitement, étant toujours vivant pour intercéder en notre faveur.
Tout ce qu’un homme peut faire en vue de son propre salut, c’est
de répondre à l’invitation : “Que celui qui veut prenne de l’eau de
la vie, gratuitement.”
Apocalypse 22 :17
. Aucun péché ne peut être
commis par l’homme qui n’ait été expié au Calvaire. Ainsi la croix
ne cesse d’adresser au pécheur de fervents appels, en lui offrant une
complète expiation.
La repentance et le pardon
Celui qui s’approche de la croix du Calvaire découvre un amour
sans égal. Si par la foi vous saisissez la signification du sacrifice,
vous vous reconnaissez pécheur, condamné par la loi. Ceci, c’est
la repentance. Si vous venez avec un cœur humble, vous recevez
le pardon ; en effet le Christ nous est représenté comme se tenant
continuellement à l’autel, faisant valoir le sacrifice accompli pour les
péchés du monde. Il est le ministre du vrai tabernacle, dressé par le
Seigneur et non par un homme. Les ombres typiques du tabernacle
israélite ont perdu toute vertu. Il n’y a plus lieu de présenter chaque
jour et chaque année un sacrifice expiatoire typique ; cependant un
sacrifice expiatoire offert par un médiateur est toujours indispensable
parce que des péchés sont commis constamment. Jésus officie en la
présence de Dieu, offrant son sang versé, comme celui d’un agneau.
Jésus présente l’oblation qui a été offerte pour chaque faute, pour
chaque manquement du pécheur.
Le Christ, notre Médiateur, et le Saint-Esprit intercèdent sans
cesse en faveur de l’homme, mais l’Esprit ne plaide pas à la manière
du Christ qui offre le sang versé dès la fondation du monde ; l’Esprit
opère dans nos cœurs, nous poussant à la prière, à la repentance,
à la louange et à l’action de grâces. La gratitude qui s’échappe de
nos lèvres résulte du fait que l’Esprit fait vibrer les cordes de notre
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âme en évoquant de saints souvenirs et éveillant la musique de nos
cœurs.