Page 355 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Une vérité accompagnée de ses divines lettres de créance
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S’approprier la justice du Christ
En Christ la restauration et la réconciliation sont offertes à
l’homme. Le gouffre creusé par le péché a été comblé par la croix du
Calvaire. Une rançon totale a été payée par Jésus, grâce à laquelle le
pécheur est pardonné, tandis que la justice de la loi est maintenue.
Tous ceux qui croient que le Christ est une victime propitiatoire
peuvent s’approcher et recevoir le pardon de leurs péchés ; par les
mérites du Christ une communication a été rétablie entre Dieu et
l’homme. Dieu peut m’accepter comme son enfant ; j’ai la joie de
l’appeler mon Père qui m’aime. Nous devons centrer nos espérances
du ciel sur le Christ seul, notre substitut et notre garant.
Nous avons transgressé la loi de Dieu ; d’ailleurs personne ne
sera justifié par les œuvres de la loi. Les meilleurs efforts que
l’homme puisse produire par ses propres forces ne valent rien pour
satisfaire la loi sainte et juste qui a été transgressée ; moyennant
la foi en Christ on peut se réclamer de la justice du Fils de Dieu
comme pleinement suffisante. Le Christ a satisfait les exigences de
la loi dans sa nature humaine. Il a subi la malédiction de la loi à la
place du pécheur, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais
qu’il ait la vie éternelle. Une foi sincère s’approprie la justice du
Christ, et le pécheur devient un vainqueur avec le Christ ; car il est
devenu participant de la nature divine ; ainsi la divinité et l’humanité
se trouvent combinées.
C’est tenter l’impossible que de vouloir atteindre le ciel par ses
œuvres, en gardant la loi. L’homme ne peut être sauvé sans l’obéis-
sance, mais ses œuvres ne doivent pas être sa propre production ; le
Christ doit opérer en lui le vouloir et le faire selon son bon plaisir.
Si un homme pouvait se sauver par ses œuvres, il aurait sujet de
s’en réjouir. L’effort tenté par l’homme, avec ses propres forces,
pour obtenir le salut, fait penser au sacrifice de Caïn. Tout ce que
l’homme est capable de faire est souillé par l’égoïsme et le péché ;
ce qui est le produit de la foi est acceptable aux yeux de Dieu. On
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réalise des progrès quand on cherche à gagner le ciel par les mérites
du Christ. En regardant à Jésus, le chef et le consommateur du salut,
on va de force en force, de victoire en victoire ; car à travers le Christ
la grâce de Dieu a opéré notre salut complet.