Page 367 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Obéissance parfaite grâce au Christ
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ne sera pas la faute de Dieu, mais la nôtre, parce que nous aurons
négligé de coopérer avec les agents divins. Notre volonté n’aura pas
coïncidé avec celle de Dieu.
Le Rédempteur du monde a caché sa divinité sous son humanité
afin d’atteindre les hommes ; il a fallu le divin et l’humain pour
apporter au monde le salut rendu nécessaire par la chute. La divinité
avait besoin de l’humanité pour établir une communication entre
Dieu et l’homme. L’homme a besoin d’une puissance extérieure
et supérieure à lui pour que soit rétablie en lui l’image divine :
mais le fait qu’il a besoin de l’aide divine ne le dispense pas d’une
action personnelle. La foi est demandée à l’homme, car c’est la foi
qui agit par amour et purifie l’âme. La foi s’empare des vertus du
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Christ. Le Seigneur ne veut pas que le pouvoir humain soit paralysé ;
en coopérant avec Dieu l’homme devient capable de faire le bien.
Dieu n’entend pas annihiler notre volonté, car c’est elle qui nous
permet d’accomplir l’œuvre qui nous est assignée auprès et au loin.
A chacun il a assigné une tâche ; chaque ouvrier fidèle apporte la
lumière au monde, uni qu’il est avec Dieu et avec le Christ et les
anges du ciel pour une grande œuvre : celle qui consiste à sauver
les perdus. Etroitement associé à Dieu, il devient de plus en plus
intelligent pour accomplir les œuvres de Dieu. Le croyant grandit
spirituellement en extériorisant la grâce divine qui agit en lui. Celui
qui travaille dans la mesure des talents à lui confiés devient un sage
constructeur au service du Maître ; car il fait son apprentissage sous
la direction du Christ, apprenant à accomplir les œuvres de Dieu. Il
ne voudra pas se soustraire aux responsabilités, car il comprendra que
chacun doit servir la cause de Dieu dans la mesure de ses capacités ;
il prend donc sa part du fardeau de l’œuvre ; Jésus n’abandonnera
pas son serviteur obéissant et plein de bonne volonté ; il ne permettra
pas qu’il soit écrasé. L’homme qui porte de lourdes responsabilités
dans la cause de Dieu n’a pas besoin de votre pitié, car il coopère
fidèlement avec Dieu, et l’œuvre s’achève grâce à l’union des efforts
divin et humain. Celui qui mérite votre pitié c’est celui qui évite les
responsabilités, inconscient des privilèges auxquels il est appelé.
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Le Christ, notre justice