Page 67 - Messages choisis volume 1 (2002)

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D’anciennes déclarations expliquées
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du Saint-Esprit, ils auraient vu le salut de Dieu, le Seigneur aurait
puissamment secondé leurs efforts, l’œuvre aurait été achevée et le
Christ serait déjà venu pour apporter la récompense à son peuple.
Cependant, dans la période de doute et d’incertitude qui suivit
le désappointement, de nombreux adventistes ont perdu la foi. Des
dissensions et des divisions se sont produites. La plupart se sont
opposés par la parole et par la plume à ceux qui, en petit nombre,
fidèles à la Providence, ont accepté la réforme du sabbat et ont
entrepris de proclamer le message du troisième ange. Plusieurs, qui
auraient dû vouer leur temps et leurs talents à une tâche unique,
celle d’avertir le monde, se laissèrent absorber par leur opposition
à la vérité du sabbat, ce qui obligea les défenseurs de cette vérité
à consacrer leurs efforts à réfuter ces adversaires. C’est ainsi que
l’œuvre fut retardée et le monde laissé dans les ténèbres. Notre
histoire eût été toute différente si tout le corps des adventistes s’était
trouvé uni sur la base des commandements de Dieu et de la foi de
Jésus.
Il n’entrait pas dans le dessein de Dieu que la venue du Christ fût
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ainsi retardée. Dieu n’avait pas eu l’intention de faire errer Israël, son
peuple, dans le désert pendant quarante ans. Il voulait le conduire
directement au pays de Canaan, et l’y établir comme un peuple
saint, en santé, et heureux. Mais ceux qui avaient été évangélisés
n’entrèrent pas au pays de la promesse “à cause de leur incrédulité”
Hébreux 3 :19
. Parce que leurs cœurs étaient remplis de murmures,
de révoltes et de haine, Dieu ne put réaliser son alliance avec eux.
L’incrédulité, les murmures et la rébellion tinrent l’ancien Israël
hors du pays de Canaan pendant quarante ans. Les mêmes péchés
ont retardé l’entrée de l’Israël moderne dans la Canaan céleste. En
aucun de ces cas Dieu ne s’est trouvé en faute. Ce sont l’incrédulité,
la mondanité, le manque de consécration et les disputes parmi le
peuple qui fait profession d’appartenir au Seigneur, qui nous ont
retenus si longtemps dans ce monde de péché et de souffrance.
Il y a encore deux autres passages, dont on dit qu’ils se trouvaient
dans mon premier livre, et qui sont omis dans mes derniers écrits. A
ce sujet je me contenterai de dire ceci : quand j’obtiendrai un livre
contenant ces passages, et que je pourrai ainsi vérifier les citations
et les examiner dans leur contexte, je serai à même de parler de cela
en connaissance de cause.