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La prière pour les malades
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parle par les lèvres humaines. Le cœur est touché. L’humanité entre
en contact avec la divinité.
Le prédicateur devrait comprendre par expérience que la douce
influence de la grâce du Christ apporte santé, paix et plénitude de
joie. Il devrait savoir que le Christ a invité ceux qui sont fatigués
et chargés à venir à lui pour trouver le repos. Qu’il n’oublie jamais
que le Sauveur aimant est constamment présent en tout homme
consacré par Dieu pour communiquer aux autres les bénédictions
spirituelles. Cette idée donnera de la vitalité à sa foi et de la ferveur
à ses requêtes.
Il pourra donc faire part de la puissance guérissante de la vérité
divine à ceux qui l’appellent à l’aide. Il parlera des œuvres de guéri-
son accomplies par le Christ et tournera les esprits des malades vers
le grand Médecin en qui sont la lumière et la vie aussi bien que le
réconfort et la paix. Il leur dira qu’ils ne doivent pas désespérer, que
le Sauveur les aime et que, s’ils s’abandonnent à lui, ils auront en
partage son amour, sa grâce, sa puissance tutélaire. Qu’il les presse
de se reposer sur les promesses de Dieu, sachant que celui qui les a
faites est notre meilleur et plus fidèle ami. Tandis qu’il s’efforcera
de tourner les esprits vers le ciel, il se rendra compte que la tendre
sympathie de celui qui sait exactement comment appliquer le baume
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de guérison donnera au malade un sentiment de repos et de quiétude.
Le divin Médecin est présent dans les chambres des malades ;
il entend chaque mot et chaque prière qui montent vers lui avec la
simplicité de la foi véritable. Il faut que ses disciples prient pour les
malades, aujourd’hui comme autrefois. Et il y aura des guérisons,
car “la prière de la foi sauvera le malade”.
Jacques 5 :15
.
Dans la Parole de Dieu, nous avons des instructions relatives à la
prière pour la guérison des malades. Mais une telle prière est un acte
très solennel et il ne faut pas s’y aventurer sans une sérieuse considé-
ration. Dans bien des cas où l’on prie pour la guérison des malades,
ce qu’on appelle foi n’est autre chose que de la présomption.
Bien des gens sont malades par leur propre faute. Ils n’ont pas
vécu en accord avec la loi de la nature ou avec les principes de la
pureté. D’autres ont méconnu les lois de la santé dans le manger et
le boire, le vêtement ou le travail. D’autres formes du péché ont pour
conséquence la faiblesse de l’esprit ou du corps. Si ces personnes
recouvraient la santé, un bon nombre d’entre elles continueraient