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Le refus de la lumière
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devrait être soutenu par eux. Nous devrions tous savoir ce qui est
enseigné parmi nous, car si c’est la vérité, nous en avons besoin.
Nous sommes placés dans l’obligation de connaître ce que Dieu
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nous envoie. Il a indiqué comment nous pouvons éprouver chaque
doctrine : “A la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y
aura point d’aurore pour le peuple.”
Ésaïe 8 :20
. Si ce qu’on nous
présente comme la lumière supporte cette épreuve, nous n’avons pas
le droit de refuser de l’accepter parce que cela ne s’accorde pas avec
nos idées.
Personne n’a prétendu que nous devions trouver la perfection
dans les recherches de qui que ce soit ; mais ce que je sais, c’est
que nos églises se meurent parce qu’elles ont un urgent besoin de
recevoir un enseignement sur le sujet de la justification par la foi et
sur les vérités connexes.
Quel que soit l’homme par qui la lumière nous vient, nous devons
ouvrir nos cœurs pour la recevoir avec l’humilité du Christ. Mais
beaucoup de gens n’agissent pas ainsi.
Lorsqu’on agite un point controversé, ils posent question après
question sans admettre ce qui est vraiment démontré. Oh ! puissions-
nous agir comme des hommes qui désirent vraiment la lumière ! Que
Dieu nous donne son Saint-Esprit jour après jour et que sa lumière
nous éclaire afin que nous soyons studieux à l’école du Christ.
Quand une doctrine nous est présentée qui ne nous agrée pas,
nous devrions aller à la Parole de Dieu, rechercher le Seigneur dans
la prière et ne pas laisser à l’ennemi la possibilité de s’introduire pour
nous pousser au doute et nous porter préjudice. Nous ne devrions
jamais permettre que se manifeste l’esprit qui dressa les chefs du
peuple contre le Rédempteur. Ils se plaignaient de ce que Jésus
troublait le peuple, et ils désiraient qu’il les laissât seuls parce qu’il
était une cause de perplexité et de dissension. Le Seigneur nous
envoie sa lumière pour que nous manifestions de quel esprit nous
sommes animés. Nous ne devons pas nous tromper nous-mêmes.
En 1844, lorsque quelque chose que nous ne comprenions pas
attirait notre attention, nous nous agenouillions et demandions à
Dieu de nous montrer le chemin, et ainsi nous pouvions arriver à une
bonne compréhension et discerner clairement la vérité. Il n’y avait
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pas de dissension, d’inimitié, personne n’était soupçonné ou mal