Page 57 - Le Minist

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Paul, l’apôtre des gentils
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sa chambre pour implorer le Seigneur, est assuré de recevoir ce dont
il a besoin pour être en odeur de vie à ses auditeurs.
Les écrits de Paul montrent que le ministre de l’Evangile doit être
un exemple des vérités qu’il prêche, ne donnant “de scandale en rien,
afin que le ministère ne soit exposé à aucun blâme”.
2 Corinthiens
6 :3
. A Tite, l’apôtre écrit : “Exhorte aussi les jeunes gens à vivre
dans la tempérance. Offre-leur à tous, en ta personne, le modèle des
bonnes œuvres, et apporte dans ton enseignement, de la pureté, de
la gravité, une parole saine, irréprochable, afin que l’adversaire soit
confus, n’ayant à dire aucun mal de nous.”
Tite 2 :6-8
.
Il nous a laissé le tableau de son travail personnel dans sa lettre
aux croyants de l’église de Corinthe : “Nous nous rendons à tous
égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de
patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses,
sous les coups, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux,
dans les veilles, dans les jeûnes ; par la pureté, par la connaissance,
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par la longanimité, par la bonté, par un esprit saint, par une charité
sincère, par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes
offensives et défensives de la justice ; au milieu de la gloire et de
l’ignominie, au milieu de la mauvaise et de la bonne réputation ; étant
regardés comme imposteurs, quoique véridiques ; comme inconnus,
quoique bien connus ; comme mourants, et voici nous vivons, comme
châtiés, quoique non mis à mort ; comme attristés et nous sommes
toujours joyeux ; comme pauvres, et nous en enrichissons plusieurs ;
comme n’ayant rien, et nous possédons toutes choses.”
2 Corinthiens
6 :4-10
.
Le cœur de Paul était continuellement rempli du sentiment pro-
fond de sa responsabilité. Il travaillait dans une communion intime
avec celui qui est la source de toute justice, de toute miséricorde
et de toute vérité. Il se cramponnait à la croix comme à la seule
garantie de son succès. L’amour du Sauveur était le mobile constant
qui le soutenait dans ses luttes avec lui-même et avec le mal, ou
lorsque le service du Christ l’exposait à l’inimitié du monde et à
l’hostilité de ses ennemis.
Ce qui manque à l’Eglise en ces jours de crise, c’est une armée
d’ouvriers ayant, comme Paul, appris à se rendre utiles, possédant
une sérieuse expérience des choses de Dieu et remplis d’ardeur et de
zèle. Il faut des hommes sanctifiés, d’une abnégation totale, coura-