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Le Ministère de la Guérison
le mettait ainsi dans l’obligation d’être fidèle à sa parole. Il avait de
la considération même pour les plus bas tombés. La haine, la dépra-
vation, l’impureté étaient pour lui un sujet continuel de souffrance ;
mais il ne laissait jamais échapper une parole qui aurait pu montrer
que sa sensibilité était choquée ou ses goûts offensés. Quelles que
fussent la ténacité des préjugés, les mauvaises habitudes ou les pas-
sions dominantes des êtres qui l’entouraient, il les recevait avec pitié
et avec tendresse. Animés de son esprit, nous considérerons tous les
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hommes comme nos frères, ayant les mêmes tentations et les mêmes
épreuves que nous, tombant et essayant de se relever, luttant contre
le découragement et les difficultés, avides d’aide et de sympathie.
Alors nous nous approcherons d’eux en prenant garde de ne jamais
les décourager ni les repousser, mais en nous efforçant d’éveiller
l’espoir dans leurs cœurs. Ainsi, pourront-ils dire avec confiance :
“Ne te réjouis pas à mon sujet, mon ennemi ! Car si je suis tombé,
je me relèverai ; si je suis assis dans les ténèbres, l’Eternel sera ma
lumière. Il défendra ma cause et me fera droit ; il me conduira à la
lumière, et je contemplerai sa justice.” Voir
Michée 7 :8, 9
.
Du lieu de sa demeure [Dieu] observe
Tous les habitants de la terre,
Lui qui forme leur cœur à tous.
Psaumes 33 :14, 15
Lorsque nous nous occupons de ceux qui passent par la tentation,
le Seigneur nous dit : “Prends garde à toi-même, de peur que tu ne
sois aussi tenté.”
Galates 6 :1
. Si nous avons le sentiment de notre
faiblesse, nous compatirons à celle des autres.
“Car qui est-ce qui te distingue ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu ?”
“Un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères.” “Mais toi, pour-
quoi juges-tu ton frère ? ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ?” “Ne
nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais pensez plutôt à ne
rien faire qui soit pour votre frère une pierre d’achoppement ou une
occasion de chute.”
1 Corinthiens 4 :7
;
Matthieu 23 :8
;
Romains
14 :10, 13
.
Il est toujours humiliant d’être repris. Que nul n’ajoute encore
à la répréhension l’amertume d’une censure inutile. Le blâme n’a
jamais corrigé personne. Il a au contraire endurci bien des cœurs,