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Le Ministère de la Guérison
Le Seigneur nous dit : “Recommande aux riches du présent
siècle de ne pas être orgueilleux, et de ne pas mettre leur espérance
dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu, qui nous
donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions.
Recommande-leur de faire du bien, d’être riches en bonnes œuvres,
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d’avoir de la libéralité, de la générosité, et de s’amasser ainsi pour
l’avenir un trésor placé sur un fondement solide, afin de saisir la vie
véritable.”
1 Timothée 6 :17-19
.
Ne comptons pas sur le hasard pour amener au Christ ces ado-
rateurs du monde. Ceux-ci étant difficiles à aborder, des efforts
personnels doivent être tentés en leur faveur par des hommes et des
femmes à l’esprit missionnaire et ne se décourageant pas facilement.
Certains chrétiens sont particulièrement doués pour ce travail.
Qu’ils recherchent la sagesse d’en haut afin de pouvoir atteindre
ces personnes. Qu’ils entretiennent avec elles, non seulement des
relations occasionnelles, mais cherchent, par un effort personnel
et une foi vivante, à leur révéler les besoins de leur âme, et les
conduisent à la connaissance de la vérité telle qu’elle est en Jésus.
Il en est beaucoup qui pensent que pour atteindre les classes
élevées il faut se mettre à leur niveau et adopter une manière de vivre
et une méthode de travail qui correspondent à leurs goûts délicats. Ils
croient indispensable d’habiter des appartements luxueux, d’avoir
des vêtements élégants, de se conformer aux coutumes mondaines,
de posséder un vernis du monde select, une culture classique et les
grâces de l’éloquence. C’est une erreur. Ce n’est pas ainsi que Dieu
atteint les classes élevées. Ce qui les touchera vraiment, c’est le
désintéressement avec lequel on leur présentera l’Evangile.
L’expérience de l’apôtre Paul avec les philosophes d’Athènes
renferme une leçon pour nous. En présentant l’Evangile à l’Aréo-
page, il répondit à la logique par la logique, à la science par la
science, à la philosophie par la philosophie. Les plus sages de ses
auditeurs furent dans l’étonnement et réduits au silence. Ses ar-
guments étaient irréfutables. Mais très peu acceptèrent l’Evangile.
Dorénavant, l’apôtre adopta une manière de travailler différente.
Evitant les arguments compliqués et les discussions théoriques, il
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annonça simplement Jésus-Christ, le Sauveur des pécheurs. Ecrivant
aux Corinthiens au sujet de son travail parmi eux, il dit :