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Aux fondateurs de foyers
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Si vous avez le bonheur de posséder des parents pieux, sollicitez
leurs conseils. Exposez-leur vos intentions et profitez de leur expé-
rience ; vous vous éviterez ainsi bien des chagrins. Par-dessus tout,
faites du Christ votre conseiller, et étudiez sa Parole avec prière.
Une jeune fille ne doit accepter pour époux qu’un jeune homme
au caractère pur et viril, diligent, entreprenant et honnête, aimant et
craignant Dieu. Le jeune homme choisira pour épouse une personne
qui sache porter sa part des fardeaux de la vie, dont l’influence
l’ennoblisse et l’élève, et qui le rende heureux par son amour.
“Une femme intelligente est un don de l’Eternel.” “Le cœur de
son mari a confiance en elle. ... Elle lui fait du bien, et non du mal.
... Elle ouvre la bouche avec sagesse, et des instructions aimables
sont sur sa langue. Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, et
elle ne mange pas le pain de paresse. Ses fils se lèvent, et la disent
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heureuse ; son mari se lève, et lui donne des louanges. Plusieurs
filles ont une conduite vertueuse ; mais toi, tu les surpasses toutes.”
Celui qui “trouve une femme trouve le bonheur”.
Proverbes 19 :14 ;
31 :11, 12, 26-29 ; 18 :22
.
De quelque soin et de quelque sagesse qu’ait été entouré un
mariage, peu de couples connaissent une harmonie parfaite dès les
premiers jours de leur vie à deux. L’union réelle ne se produit que
dans les années qui suivent.
Lorsque les nouveaux mariés se trouvent en face des difficultés,
la poésie dont l’imagination avait enveloppé le mariage disparaît. Ils
apprennent à se connaître tels qu’ils sont réellement, ce qui leur avait
été impossible jusqu’alors. Cette période est la plus critique de leur
existence. Le bonheur et le succès de toute leur vie future dépendent
de l’attitude qu’ils auront à ce moment-là. S’ils découvrent l’un chez
l’autre des défauts, ces cœurs que l’amour a unis apercevront aussi
des qualités excellentes jusqu’alors insoupçonnées. Il faut chercher à
discerner celles-ci plutôt que ceux-là. C’est souvent l’attitude de l’un
des conjoints qui détermine celle de l’autre. Beaucoup considèrent
l’expression de leur affection comme une faiblesse et observent une
réserve qui repousse. Cette manière d’agir empêche la sympathie
de se manifester. Lorsqu’on réprime les sentiments de sociabilité
et de dévouement, ils s’atrophient, et le cœur devient aride et froid.
Gardons-nous de cette erreur. L’amour qui ne s’exprime pas s’étiole.