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Le Ministère de la Guérison
Ne laissez pas souffrir un cœur uni au vôtre en négligeant de lui
témoigner de la bonté et de la sympathie.
Quand surviennent les difficultés, les soucis et les décourage-
ments, n’entretenez pas la pensée que votre union est une erreur.
Soyez déterminés à être l’un pour l’autre tout ce que vous pouvez
être. Continuez à vous prodiguer les attentions des premiers jours.
De toute manière, encouragez-vous mutuellement dans le combat
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de la vie. Appliquez-vous à augmenter le bonheur l’un de l’autre.
Cultivez l’amour et l’indulgence. Le mariage sera alors le commen-
cement du bonheur, au lieu d’en être la fin. La chaleur de l’amitié
véritable, l’amour qui unit deux cœurs est un avantgoût des joies
célestes.
Chaque famille forme un cercle sacré où nul n’a le droit de
pénétrer. Que le mari ou la femme ne permette donc à personne de
partager des confidences qui n’appartiennent qu’à eux seuls.
Il faut donner de l’amour au lieu d’en exiger. Cultivez ce qu’il y
a de plus noble en vous, et soyez empressés à reconnaître les qualités
l’un de l’autre. Le sentiment d’être apprécié est une satisfaction et
un stimulant merveilleux. La sympathie et le respect facilitent la
marche vers la perfection, et l’amour lui-même augmente lorsqu’il
vise un idéal toujours plus noble.
Ni le mari, ni la femme, ne doit perdre son individualité, ou
la laisser absorber par celle de l’autre. Il faut que chacun ait une
communion personnelle avec Dieu, et lui demande : “Qu’est-ce qui
est bien ? Qu’est-ce qui est mal ? Comment puis-je le mieux remplir
mon existence ?” Que votre affection monte vers celui qui a donné
sa vie pour vous.. Que le Christ soit le premier, le dernier et le mieux
servi en toutes choses. A mesure que votre amour pour lui gagnera en
profondeur, celui que vous manifestez l’un pour l’autre se purifiera
et s’affermira.
Les époux doivent être animés des mêmes sentiments que le
Christ nourrit à notre égard. “Marchez dans la charité, à l’exemple
de Christ, qui nous a aimés. ... Or, de même que l’Eglise est soumise
à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes
choses. Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et
s’est livré lui-même pour elle.”
Ephésiens 5 :2, 24, 25
.
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Ni le mari, ni la femme, ne doit chercher à exercer sur son
conjoint une autorité arbitraire. N’essayez pas de vous obliger mu-