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Les limites de la raison et de la science
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Les hommes les plus intelligents ne peuvent comprendre les
mystères de Jéhovah tels qu’ils sont révélés dans la nature. L’ins-
piration divine pose de nombreuses questions auxquelles les plus
grands savants sont incapables de répondre. Aussi bien, n’ont-elles
pas été posées pour que nous y répondions, mais pour attirer notre
attention sur la profondeur des mystères divins, et nous apprendre
que notre sagesse est limitée ; que chaque jour nous rencontrons des
objets qui dépassent l’entendement des êtres finis.
Les sceptiques refusent de croire en Dieu parce qu’il leur est
impossible de comprendre la puissance infinie par laquelle il se
révèle. Mais Dieu peut être aussi bien connu par ce qu’il cache de
lui-même que par ce qu’il révèle à notre compréhension limitée. Dieu
a placé dans la révélation et dans la nature des mystères pour exercer
notre foi. Cela doit être ainsi. Nous pouvons toujours chercher,
étudier, apprendre, sans jamais atteindre l’infini.
Qui a mesuré les eaux dans le creux de sa main,
Pris les dimensions des cieux avec la paume,
Et ramassé la poussière de la terre dans un tiers de mesure ?
Qui a pesé les montagnes au crochet,
Et les collines à la balance ?
Qui a sondé l’esprit de l’Eternel,
Et qui l’a éclairé de ses conseils ?
Avec qui a-t-il délibéré, pour en recevoir de l’instruction ?
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Qui lui a appris le sentier de la justice ?
Qui lui a enseigné la sagesse,
Et fait connaître le chemin de l’intelligence ?
Voici, les nations sont comme une goutte d’un seau,
Elles sont comme de la poussière sur une balance ;
Voici, les îles sont comme une fine poussière qui s’envole.
Le Liban ne suffit pas pour le feu,
Et ses animaux ne suffisent pas pour l’holocauste.
Toutes les nations sont devant lui comme un rien,
Elles ne sont pour lui que néant et vanité.
A qui voulez-vous comparer Dieu ?
Et quelle image ferez-vous son égale ?
C’est un ouvrier qui fond l’idole,
Et c’est un orfèvre qui la couvre d’or,