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L’attouchement de la foi
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une sensation de santé parfaite. “Elle sentit dans son corps qu’elle
était guérie de son mal.”
Verset 29
.
La femme voulait exprimer sa gratitude et ses remerciements au
grand Médecin. Il avait fait plus pour elle en un seul attouchement
que les médecins en douze longues années. Mais elle n’osa pas.
Le cœur rempli de reconnaissance, elle essaya de s’éloigner de la
foule. Mais Jésus s’arrêta brusquement et, regardant autour de lui, il
demanda : “Qui m’a touché ?”
Etonné, Pierre répondit : “Maître, la foule t’entoure et te presse,
et tu dis : Qui m’a touché ?”
Luc 8 :45
.
“Quelqu’un m’a touché, dit Jésus, car j’ai connu qu’une force
était sortie de moi.”
Verset 46
. Il faisait la distinction entre l’at-
touchement de la foi et celui, accidentel, d’une foule insouciante.
Quelqu’un l’avait touché dans un but précis et avait obtenu une
réponse.
Le Christ ne posa pas la question pour s’informer. Il avait une
leçon à donner au peuple, à ses disciples et à la femme. Il vou-
lait inspirer l’espoir aux affligés. Il souhaitait montrer que la foi
avait permis l’action de la puissance guérissante. La confiance de
la femme ne devait pas passer sans commentaire. Dieu devait être
glorifié par sa confession reconnaissante. Le Christ approuvait son
acte de foi et il désirait qu’elle le sache. Il ne voulait pas qu’elle
parte avec une demi-bénédiction. Elle ne devait pas ignorer que le
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Christ connaissait sa souffrance, qu’il l’aimait avec compassion, et
approuvait sa foi dans sa capacité de sauver complètement tous ceux
qui viennent à lui.
Se tournant vers la femme, le Christ insista pour savoir qui l’avait
touché. Voyant qu’il était vain de se cacher, elle s’avança en trem-
blant et se jeta à ses pieds. Avec des larmes de reconnaissance, elle
lui dit devant tout le monde pourquoi elle avait touché son vêtement,
et comment elle avait été immédiatement guérie. Elle craignait que
de l’avoir touché ait été un geste présomptueux. Mais aucun re-
proche ne tomba des lèvres du Christ. Il ne prononça que des paroles
d’approbation. Elles venaient d’un cœur aimant, rempli de sympa-
thie pour la misère humaine. “Ma fille, dit-il gentiment, ta foi t’a
sauvée ; va en paix.”
Verset 48
. Combien ces paroles étaient douces
et encourageantes ! Maintenant, aucune crainte d’avoir offensé Jésus
ne ternissait sa joie.