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L’attouchement de la foi
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rentrer à son foyer et dans la société. Il ressentit le précieux bienfait
de la santé. Il se réjouit dans la vigueur de sa virilité et rendit grâces
pour avoir retrouvé sa famille. En dépit de l’avertissement de Jésus,
il ne put cacher plus longtemps les circonstances de sa guérison.
Joyeusement, il alla partout proclamer la puissance de celui qui
l’avait guéri.
Quand cet homme vint à Jésus, il était couvert de lèpre. Le poi-
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son mortel avait pénétré tout son corps. Les disciples cherchèrent
à empêcher leur Maître de le toucher. Car quiconque touchait un
lépreux devenait lui-même impur. Mais en posant ses mains sur le
lépreux, le Christ ne fut atteint d’aucune souillure. La lèpre fut puri-
fiée. Ainsi en est-il de la lèpre du péché. Elle est vivace, mortelle.
Le pouvoir humain est incapable de la purifier. “La tête entière est
malade, et tout le cœur est souffrant. De la plante du pied jusqu’à
la tête, rien n’est en bon état : Ce ne sont que blessures, contusions
et plaies vives.”
Ésaïe 1 :5, 6
. Mais Jésus, venu habiter parmi les
hommes, ne fut pas contaminé. Sa présence était une vertu guéris-
sante pour le pécheur. Quiconque tombera à ses pieds en disant avec
foi : “Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur” entendra la
réponse : “Je le veux, sois pur.”
Dans certaines guérisons, Jésus n’accorda pas immédiatement la
bénédiction demandée. Mais pour la lèpre, l’appel aussitôt formulé
recevait une réponse. Quand nous prions pour des bénédictions
terrestres, la réponse à notre prière peut être retardée. Ou alors, Dieu
peut nous donner autre chose que ce que nous avons demandé. Mais
ce n’est pas le cas quand nous demandons à être délivrés du péché.
Sa volonté est de nous en purifier, de faire de nous ses enfants, et
de nous rendre capables de mener une vie sainte. Le Christ “s’est
donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent
siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père”.
Galates 1 :4
.
“Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons
quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons
qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons
que nous possédons la chose que nous lui avons demandée.”
1 Jean
5 :14, 15
.
Jésus se penchait sur ceux qui étaient accablés, en détresse, ceux
dont les espoirs s’étaient évanouis, et qui cherchaient à étancher
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