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Le Ministère de la Guérison
conduite de chaque jour est en harmonie avec les enseignements du
Christ ! N’est-il pas vrai que “la vérité trébuche sur la place publique,
et la droiture ne peut approcher. ... Et celui qui s’éloigne du mal est
dépouillé” ?
Ésaïe 59 :14, 15
.
Une épidémie de crimes sévit actuellement devant laquelle tous
ceux qui ont la crainte de Dieu sont frappés d’horreur. La corruption
prévaut au-delà de tout ce que l’on pourrait décrire. Chaque jour
apporte la nouvelle de conflits politiques, de fraudes, de violences,
de désordres, d’indifférence aux souffrances humaines, de meurtres
atroces commis avec une abominable férocité. Chaque jour est té-
moin de la progression du crime, de la folie et du suicide. Qui oserait
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nier que les suppôts de Satan travaillent parmi les hommes avec une
ardeur croissante à égarer et à corrompre les esprits, à souiller et à
détruire les corps ?
Et tandis que ces maux déferlent sur le monde, l’Evangile est trop
souvent présenté d’une manière qui influence fort peu la conscience
ou la vie des hommes. Cependant, il y a partout des cœurs épris
d’idéal qui soupirent après la délivrance du péché et du mal sous
toutes ses formes, après la vie réelle et la paix. Un grand nombre de
ceux qui, autrefois, avaient connu la puissance de la Parole de Dieu
et s’en sont écartés au contact des incroyants éprouvent aujourd’hui
le besoin de la présence divine.
Il y a dix-neuf siècles, le monde désirait ardemment la révélation
du Christ. Il en est encore ainsi aujourd’hui. Il nous faut une réforme
totale. Seule la grâce du Sauveur peut accomplir cette œuvre de
restauration qui s’impose au triple point de vue physique, mental et
spirituel.
La méthode du Christ pour sauver les âmes est la seule qui
réussisse. Il se mêlait aux hommes pour leur faire du bien, leur
témoignant sa sympathie, les soulageant et gagnant leur confiance.
Puis il leur disait : “Suivez-moi.”
C’est ainsi que, par des efforts personnels, il faut entrer en rap-
port intime avec les gens. On obtiendrait de meilleurs résultats si
l’on passait moins de temps à prêcher et davantage à visiter les fa-
milles. Il faut secourir les pauvres, soigner les malades, réconforter
ceux qui sont dans la peine, instruire les ignorants et conseiller ceux
qui manquent d’expérience. Pleurons avec ceux qui pleurent et ré-
jouissonsnous avec ceux qui se réjouissent. Avec la puissance que