Page 68 - Puissance de la Gr

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La grâce toujours nécessaire, 27 février
Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir
la grâce de Dieu en vain.
2 Corinthiens 6 :1
.
Que de gens se réclament du christianisme et ne sont pas chrétiens ! Le
Seigneur ne fera entrer dans son Royaume que ceux qui auront fait preuve
de sainteté sur cette terre, à travers la grâce du Christ, que ceux qui se seront
modelés sur le Maître. ...
Pour que le pécheur soit justifié, Dieu a placé sur son Fils unique la peine
du péché que l’homme aurait dû porter. Pour l’amour du Christ il pardonne à
ceux qui le craignent. Il ne voit pas la souillure de leurs péchés mais il discerne
en eux la ressemblance avec son Fils en qui ils croient. C’est de cette manière
seulement que le Seigneur peut prendre plaisir en chacun de nous. “Mais à tous
ceux qui l’ont reçue (la lumière), à ceux qui croient en son nom, elle a donné le
pouvoir de devenir enfants de Dieu.”
Jean 1 :12
.
... La bonté naturelle de l’homme est sans valeur aux yeux de l’Eternel. Dieu
ne prend aucun plaisir chez le croyant en qui réside la vieille nature et qui n’est
pas transformé par la connaissance et par la grâce afin d’être un homme nouveau
en Christ. Dieu nous a confié éducation, talents, ressources, pour nous mettre à
l’épreuve. Si nous usons de ces dons pour nous glorifier, L’Eternel déclare : “Je
ne peux pas faire mes délices d’eux, car Christ est mort pour eux en vain.” ...
Pour rendre attrayante la doctrine du Christ, notre Sauveur, nous devons
posséder son esprit. Nos plaisirs et nos déplaisirs, notre désir de dominer pour
flatter notre orgueil au détriment des autres doivent être surmontés. La paix de
Dieu doit animer nos cœurs. Il faut que le Christ soit en nous un principe vivant
et agissant.
Par notre obéissance à Dieu, faisons preuve de respect envers nous-mêmes
qui sommes par rachat la propriété de son Fils bien-aimé. Cherchons à être élevés
en Christ ; cette action est aussi durable que l’éternité. Oublierions-nous, fils et
filles de Dieu, que nous sommes de naissance royale ? N’honorerions-nous pas
notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ? N’adresse rions-nous pas des louanges
à celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ?
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59.
The Review and Herald, 24 août 1897
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