Chapitre 32 — L’observation du sabbat
Le 25 décembre 1865, dans une vision, il m’a été montré que
nous nous étions relâchés dans l’observation du sabbat. On n’a pas
assez promptement rempli les tâches des six jours qui sont la part de
l’homme et on ne s’est pas assez préoccupé de ne pas empiéter d’une
heure sur le saint jour que Dieu s’est réservé. Il n’y a pas d’affaires
humaines qui puissent être considérées comme d’une importance
suffisante pour amener à transgresser le quatrième commandement.
Le Christ a permis de travailler le sabbat lorsqu’il s’agissait de
sauver la vie des hommes et des animaux. Mais si nous violons
le quatrième commandement pour un avantage d’ordre pécuniaire,
nous transgressons le sabbat et par conséquent nous sommes cou-
pables envers la loi de Dieu tout entière ; car celui qui “pèche contre
un seul commandement, devient coupable de tous”. Si pour un bé-
néfice matériel nous transgressons l’ordre exprès du Seigneur, où
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nous arrêterons-nous ? Où sera la limite ? Une légère transgression,
que l’on ne considère pas vraiment comme un péché, endurcit la
conscience et affaiblit la sensibilité. Elle nous entraîne plus loin.
Nous en arrivons à accomplir une somme de travail assez considé-
rable tout en nous flattant d’être encore des observateurs du sabbat.
Cependant, selon l’idéal du Christ, nous sommes des transgresseurs
de chacun des préceptes de Dieu. Les observateurs du sabbat sont
en défaut à cet égard. Dieu est exigeant et tous ceux qui essaient de
gagner un peu de temps, qui cherchent à tirer bénéfice d’une heure
prise au Seigneur, essuieront tôt ou tard une perte. Dieu ne peut les
bénir comme il trouverait son plaisir à le faire, car ils déshonorent
son nom et font peu de cas de ses préceptes. La malédiction de Dieu
retombera sur eux et ils perdront dix ou vingt fois plus que ce qu’ils
ont gagné. “Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez,...
la nation tout entière !”
Malachie 3 :8, 9
.
Dieu a donné à l’homme six jours pour travailler à ses propres
affaires, mais il s’est réservé un jour pendant lequel il désire qu’on
l’honore tout particulièrement. Son autorité doit être respectée. Ce-
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