Tempérance chrétienne
171
rapport entre la vie et la santé ? Vous préoccupez-vous de cette ques-
tion ? Ou, insouciants de l’avenir de vos enfants et de leur bien, leur
donnez-vous une nourriture malsaine, stimulante, irritante ? Laissez-
moi vous dire que les enfants sont nés avec des dispositions au mal
et que Satan semble avoir une grande influence sur eux. Il prend
possession de leurs jeunes esprits et les corrompt. Pourquoi les pères
et les mères agissent-ils comme s’ils étaient complètement incons-
cients à ce sujet ? Ils ne se doutent pas que Satan sème l’ivraie à
leur foyer. Ils sont aveugles, insouciants, indifférents autant qu’il est
possible de l’être. Qu’attendent-ils pour se réveiller et se mettre à
l’étude ? L’apôtre dit : “Faites tous vos efforts pour joindre à votre
foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la
tempérance la patience...”
2 Pierre 1 :5, 6
. Voilà ce que doit faire
toute personne qui prétend suivre le Christ...
Exces dans le manger
Il en est beaucoup parmi les adeptes de la réforme sanitaire qui
ont laissé de côté tout ce qui pouvait leur nuire, mais s’ensuit-il qu’ils
peuvent manger autant qu’il leur plaît ? En se mettant à table, au
[211]
lieu de se demander quelle quantité d’aliments ils devraient manger,
ils se laissent aller à leur appétit et consomment une trop grande
quantité de nourriture. L’estomac a du travail pour le reste de la
journée, quand il peut le faire ! Car, dans de telles conditions, il est
surmené. Une trop grande quantité d’aliments ne peut être profitable
à l’organisme, mais constitue une gêne. L’appareil digestif est sur-
chargé et ne réussit pas à faire ce qu’on attend de lui. Les organes
vitaux étant surmenés, les énergies cérébrales sont sollicitées par
l’estomac afin que celui-ci puisse se débarrasser de cette nourriture
qui ne fait aucun bien à l’organisme.
Ainsi, les forces cérébrales sont amoindries parce que, sans elles,
l’estomac n’arrive pas à accomplir sa lourde tâche. Et quand il l’a
enfin achevée, le résultat d’une telle dépense de forces est une sensa-
tion de faiblesse, comme si l’on avait besoin de manger davantage.
Il est possible que cette sensation vienne juste avant l’heure du re-
pas suivant. Quelle en est la cause ? La nature a eu tant de peine à
faire son travail qu’elle est totalement épuisée, ce qui produit cette