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Une conscience troublée
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le cercle de famille et en fait un lieu saint. Aussi maintenant Satan
vous harcèle-t-il presque sans arrêt. Vous n’avez pas la paix et vous
cherchez à rendre vos frères responsables de vos conflits intérieurs
et de vos doutes. Vous trouvez qu’ils ne vous accordent pas assez
d’attention. Mais la difficulté est en vous-même. Vous voulez suivre
votre propre chemin. Vous n’apportez pas à Dieu un cœur brisé et
contrit. Vous ne comptez pas sur sa miséricorde pour effacer votre
péché et votre souillure. Vos efforts pour vous sauver vous-même, si
vous persistez, vous amèneront sûrement à la ruine.
Il faut laisser de côté la jalousie et l’esprit de critique. Examinez-
vous vous-même, sauvez votre âme par une humble repentance et
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en comptant sur le sang de Jésus. Travaillez pour l’éternité. Si vous
vous détournez de la vérité, vous causerez votre perte et celle de
votre famille. Après avoir démantelé la forteresse qu’est l’intimité
familiale avec ses privilèges, il est difficile de la remettre en état.
Seule, la puissance de Dieu y réussira. La vérité sacrée est une ancre
qui vous évitera d’être entraîné au péché et à la ruine.
Lorsqu’on n’a pas écouté la voix de sa conscience, elle s’en
trouve fort affaiblie. Il faut alors une vigilance de tous les instants et
une prière persévérante. Vous êtes sur un terrain glissant. Il vous faut
toute la force que la vérité peut donner pour vous éviter le naufrage.
Vous avez devant vous la vie et la mort ; que choisirez-vous ? Si
vous aviez compris combien il est indispensable d’agir d’après un
principe et non d’après une impulsion, si vous n’aviez pas été si vite
découragé mais prêt à supporter l’épreuve, vous n’auriez pas subi
une pareille défaite. Vous avez agi par impulsion. Vous ne vous êtes
pas conformé au parfait modèle, qui a supporté contre sa personne
l’opposition des pécheurs. Nous sommes exhortés à nous souvenir
de lui afin que nous ne nous lassions point, l’âme découragée. Vous
avez été faible comme un enfant. Vous n’avez pas senti la nécessité
d’être solidement établi sur le terrain de la foi.
Bonheur ou malheur
Vous avez pensé qu’il était de votre devoir d’enseigner la vérité
aux autres au lieu qu’elle vous soit enseignée. Mais vous devez être
disposé à apprendre et cesser de vous plaindre, de jalouser les autres
et de les trouver sans cesse en défaut. Il faut qu’en toute humilité