Mme Ellen-G. White — esquisse biographiuqe
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l’approchent et inspirent la plus grande confiance dans sa sincérité...
Malgré ses nombreuses années d’activité publique, elle a gardé toute
sa simplicité et l’honnêteté qui caractérisaient ses débuts.
”En ce qui concerne la prédication, M
me
White est une des rares
femmes d’Amérique qui ait réussi dans ce domaine durant les vingt
dernières années. L’habitude de parler en public a fortifié ses organes
vocaux de telle sorte que sa voix a une rare profondeur et une rare
puissance. La clarté et la force de son articulation est si grande que,
parlant en plein air, elle a souvent été entendue à plus d’un kilo-
mètre de distance. Sa langue, quoique simple, est toujours originale
et élégante. Lorsque son sujet l’inspire, elle est merveilleusement
éloquente et retient l’attention des plus grands auditoires pendant
des heures sans un signe d’impatience ou de fatigue.
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”Ses discours ont toujours un caractère pratique et portent princi-
palement sur les devoirs du foyer, l’éducation religieuse des enfants,
la tempérance ou des sujets analogues. Dans les réunions de réveil,
elle est toujours la plus écoutée. Elle a souvent parlé à d’immenses
auditoires dans les grandes villes, sur ses thèmes favoris, et elle a
toujours été suivie avec la plus grande attention. A une certaine
occasion, dans le Massachusetts, vingt mille personnes l’écoutèrent
pendant plus d’une heure.
”M
me
White est l’auteur de nombreux ouvrages qui ont été lar-
gement diffusés. Ses écrits ont le même caractère simple et pratique
qui rend remarquables ses discours. Ils entrent dans le cercle de la
famille d’une manière qui retient l’attention du lecteur sincère et ne
peuvent manquer de l’instruire des devoirs solennels de la vie de
tous les jours.” (P. 108.)
Par ses collaborateurs, par l’Eglise et les membres de sa famille,
M
me
White a été estimée et honorée comme une mère de famille
dévouée et une femme d’un zèle infatigable dans son travail pour
Dieu. Elle n’a jamais eu de charges officielles dans l’Eglise. Elle n’a
jamais cherché à attirer sur elle les regards ni usé de ses dons pour
des avantages financiers ou pour se rendre populaire. Sa vie et tout
ce qu’elle possédait furent entièrement consacrés à la cause de Dieu.
A sa mort, le rédacteur d’un hebdomadaire bien connu terminait
ainsi l’article où il parlait de sa vie fructueuse : “Elle était d’une
honnêteté absolue en croyant aux révélations qu’elle recevait. Elle
les méritait par sa vie. Elle ne montrait aucun orgueil spirituel et