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Témoignages pour l’Eglise Vol. 1
pas à moi de tout son cœur et si elle ne m’honore pas dans toutes
ses voies, je disperserai et je détruirai ce qui faisait l’orgueil de la
mère et des enfants. La pauvreté redeviendra leur lot. Mon nom sera
exalté. ‘L’homme au regard hautain sera abaissé, et l’orgueilleux
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sera humilié.’”
Ésaïe 2 :11
.
Dans votre première expérience, le Seigneur vous avait donné le
talent de rayonner autour de vous par votre influence, mais il ne vous
avait pas confié celui des richesses. En conséquence, il ne s’attendait
pas que, dans votre pauvreté, vous fassiez davantage. Comme la
veuve de l’Evangile, vous donniez ce que vous pouviez, et si vous
aviez considéré votre situation, vous vous seriez sentie excusée de
faire si peu, car vous faisiez tout ce qui était en votre pouvoir. Etant
donné votre mauvais état de santé, Dieu ne vous demandait pas une
activité qu’il vous était impossible de manifester. Vous étiez donc
restreinte dans votre influence et vos moyens financiers, mais Dieu
agréait vos efforts pour faire le bien et contribuer à l’avancement de
sa cause dans la mesure de vos possibilités. Le Seigneur ne méprise
pas la plus humble offrande si elle vient d’un cœur bien disposé et
sincère.
Vous possédez un tempérament ardent. L’ardeur pour une bonne
cause est digne de louange. Dans vos premières épreuves et dans
vos difficultés vous faisiez une expérience qui pouvait être utile aux
autres. Vous étiez zélée au service de Dieu. Vous aimiez faire part
de vos raisons de croire à ceux qui n’ajoutaient pas foi à la vérité
révélée pour notre époque. Vous parliez avec assurance de ces sujets,
car ils représentaient pour vous une réalité. La vérité faisait partie
de votre vie et ceux qui entendaient vos vibrants appels ne mettaient
pas en doute votre sincérité, et ils étaient convaincus que vous aviez
raison.
Dieu, dans sa providence, a étendu votre sphère d’influence.
De plus, il a jugé bon de vous mettre à l’épreuve en vous confiant
aussi des richesses. Vous aviez alors une double responsabilité.
Quand votre situation s’est améliorée, vous avez dit : “Aussitôt que
j’aurai une maison, je ferai des dons pour la cause de Dieu.” Mais
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quand vous avez eu une maison, vous avez vu qu’il vous restait tant
de choses à faire pour qu’autour de vous tout soit confortable et
agréable, que vous avez oublié le Seigneur et été moins disposée à