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L’Eglise de Laodicée
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afin que le Sauveur y pénètre. Ceux-là seront toujours en parfaite
harmonie avec le témoignage de l’Esprit de Dieu.
Ceux qui prêchent la vérité révélée pour notre temps ne devraient
pas négliger le solennel message adressé à Laodicée. Le message du
témoin fidèle n’est pas un message facile. Le Seigneur ne dit pas :
“Tout va bien, tu as subi un châtiment et reçu des reproches que tu
n’avais pas mérités ; tu as été découragé par une sévérité sans objet ;
tu n’es pas coupable des péchés pour lesquels tu as été repris.”
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Le témoin fidèle déclare qu’au moment où nous pensons être
dans une condition de prospérité spirituelle, nous manquons en
réalité de tout. Il ne suffit pas aux prédicateurs de prêcher sur des
sujets théoriques, ils doivent aussi présenter à leurs auditeurs les
réalités pratiques. Qu’ils étudient les leçons que le Christ donnait à
ses disciples et en fassent une stricte application à eux-mêmes et à
leurs auditeurs. Parce que Jésus adresse des reproches à son peuple,
allons-nous supposer qu’il ne l’aime pas tendrement ? Certes, non !
Celui qui a donné sa vie pour sauver l’homme de la mort l’aime d’un
amour divin. Il dit : “Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime.”
Mais il en est beaucoup qui n’acceptent pas le message que le ciel
leur envoie dans sa miséricorde. Ils ne supportent pas qu’on leur
parle de négligence dans l’accomplissement de leur devoir, et qu’on
leur montre leurs erreurs, leur égoïsme, leur orgueil et leur amour
du monde.
* * * * *
Dangers des derniers jours
Nous vivons le moment le plus solennel de l’histoire de cette
terre. Nous sommes environnés des périls des derniers jours. Des
événements importants et terribles sont devant nous. Combien il est
nécessaire que tous ceux qui craignent Dieu et aiment sa loi s’humi-
lient devant le Seigneur, pleurent sur leurs péchés et les confessent,
car c’est le péché qui a séparé Dieu de son peuple. Ce qui devrait
nous alarmer le plus, c’est que nous ne sentons pas ou ne compre-
nons pas notre misère spirituelle, et que nous nous complaisons
dans l’état où nous sommes. Réfugions-nous dans la lecture de la
Parole de Dieu et dans la prière, recherchant individuellement le
[382]