Dîmes et offrandes
343
Abraham, qui paya la dîme à Melchisédeck, sacrificateur du Dieu
Très-Haut. Le même principe existait à l’époque de Job. Jacob, à
Béthel, sur le chemin de l’exil, se coucha, solitaire, à la tombée de
la nuit, fit d’une pierre son chevet, et promit au Seigneur : “Je te
donnera la dîme de tout ce que tu me donneras.”
Genèse 28 :22
.
Toutes les offrandes doivent être volontaires. Dieu n’oblige pas les
hommes à donner. Il ne désire pas que le trésor de son œuvre soit
rempli d’offrandes faites à contre-cœur.
Le Seigneur s’est proposé d’amener l’homme à vivre dans une
étroite communion avec lui et d’émouvoir sa sympathie pour ses
[429]
semblables, en le plaçant devant ses responsabilités et en l’amenant
à accomplir des œuvres désintéressées. C’est pourquoi Dieu a un
plan destiné à vaincre l’égoïsme, afin que l’homme ne ferme pas son
cœur à la générosité. Le Seigneur désire que des offrandes soient
faites à des occasions marquées, afin que cette libéralité devienne
une habitude et que la générosité soit comprise comme un devoir
chrétien. Le cœur qui s’est ouvert à l’occasion d’une offrande ne
doit pas avoir le temps de devenir froid et égoïste avant qu’on fasse
à nouveau appel à lui. Il faut maintenir un courant constant pour que
la source de la générosité ne soit jamais tarie.
Le dixieme du revenu
Dieu a précisé que le dixième de notre revenu lui appartenait.
Cela est laissé à la conscience et à la générosité des hommes dont le
jugement doit s’exercer librement à cet égard. Mais si l’homme reste
libre en face de sa conscience, un plan suffisamment clair est placé
devant nous tous. Cependant, il ne doit y avoir aucune contrainte.
Sous la dispensation mosaïque, Dieu a demandé aux hommes de
donner le dixième de leurs revenus. Il leur avait confié les biens de
cette vie, des talents qu’il fallait faire fructifier et qui devaient lui
revenir ensuite. Il réclamait la dîme et cette exigence correspondait
au minimum de l’offrande. Il dit : “Je vous donne neuf dixièmes,
mais je demande un dixième ; cela est à moi.” Quand les hommes
retiennent pour eux ce dixième, ils dérobent Dieu. Des offrandes
pour le péché et des sacrifices d’actions de grâces étaient aussi
demandés et s’ajoutaient à la dîme.