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Témoignages pour l’Eglise Vol. 1
Le Christ liberateur
L’exemple du Christ nous montre que notre seul espoir de
vaincre, c’est de résister sans cesse aux assauts de Satan. Jésus
a triomphé de l’adversaire de nos âmes en luttant contre la tentation,
et il sait quelle est la puissance de celui-ci sur la race humaine. Mais
parce qu’il a résisté victorieusement, il nous donne l’avantage de
sa victoire, afin que dans nos efforts pour ne pas céder à la tenta-
tion, nous puissions unir notre faiblesse à sa force, notre indignité
à ses mérites. Soutenus constamment par lui dans les assauts de la
tentation, nous pouvons résister en son nom toutpuissant et vaincre
comme il a vaincu.
C’est grâce à ses souffrances inexprimables que notre Sauveur a
mis la rédemption à notre portée. Dans ce monde, il a vécu ignoré
et méprisé, afin que par sa profonde humiliation, il puisse élever
l’homme jusqu’aux honneurs célestes et aux joies immortelles. Des
hommes pécheurs murmureront-ils parce que le ciel ne peut s’obtenir
qu’en luttant, en s’abaissant soi-même et en souffrant ?
Mais voici ce que demande un cœur orgueilleux : Pourquoi
faut-il que je passe par l’humiliation et la pénitence avant d’avoir
l’assurance que Dieu m’accepte et m’accorde la récompense éter-
nelle ? Pourquoi le sentier qui mène au ciel n’est-il pas moins pénible
et plus attrayant ? Nous mettons tous ceux qui doutent et qui mur-
murent en face de notre grand Modèle, lui qui souffrit sous le faix
de la culpabilité de l’homme et qui supporta d’être tenaillé par la
faim. Il était sans péché ; bien plus, il était le roi du ciel. Mais il
devint péché pour nous. “Il était blessé pour nos péchés, brisé pour
nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui,
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et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.”
Ésaïe 53 :5
.
Le Christ a tout sacrifié pour rendre possible aux hommes l’accès
du ciel. Maintenant ceux-ci doivent montrer ce qu’ils acceptent de
sacrifier pour l’amour du Christ, afin d’obtenir la gloire impérissable.
Ceux qui ont quelque sens de la grandeur du salut et de ce qu’il a
coûté ne murmureront jamais parce qu’ils sèment dans les larmes et
que le lot du chrétien ici-bas est celui d’un combat et d’un renon-
cement incessants. Les conditions du salut ont été posées par Dieu.
Il faut s’humilier et porter sa croix, car c’est la seule façon pour un
pécheur repentant de trouver la consolation et la paix. La pensée