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Responsabilité des membres de l’Eglise
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pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous
les retiendrez, ils leur seront retenus.”
Jean 20 :23
.
Les liens qui nous rattachent à l’Eglise ne doivent pas être rom-
pus à la légère. Pourtant, certaines gens, tout en professant être
disciples du Christ, menacent de la quitter lorsqu’on va à l’encontre
de leurs opinions ou que leur voix n’a pas l’audience qu’à leur avis
elle devrait avoir. Mais s’ils quittent l’Eglise, ce sont eux qui en souf-
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friront le plus, car en se soustrayant à son influence, ils s’exposeront
à toutes les tentations du monde.
Notre attachement a l’eglise
Chaque croyant devrait s’attacher de tout son cœur à l’Eglise.
Il faut que la prospérité de celle-ci soit son premier souci. L’Eglise
peut se passer de lui, à moins qu’il ne comprenne l’obligation sacrée
d’être dans son sein et à son service et non au sien propre. Il est
au pouvoir de chacun de nous de faire quelque chose pour Dieu.
Beaucoup de chrétiens dépensent de fortes sommes d’argent sans
véritable nécessité et pour satisfaire leurs désirs, mais ils trouvent
que c’est une grande charge que de continuer par leurs moyens de
soutenir l’Eglise. Ils désirent recevoir d’elle tous les bienfaits et les
privilèges, mais préfèrent laisser à d’autres le soin d’en payer les
frais.
Ceux qui ont réellement à cœur l’avancement de l’œuvre de
Dieu n’hésiteront pas à y placer leur argent chaque fois que cela sera
nécessaire. Ils doivent aussi comprendre qu’ils ont la responsabilité
solennelle d’illustrer par leur vie les enseignements du Christ, et
pour cela être en paix les uns avec les autres et agir en parfait accord
et en harmonie avec leurs frères. Ils doivent donc soumettre leur
propre opinion au jugement de l’Eglise. Mais ils se replient sur
eux-mêmes. Ils se regardent vivre avec complaisance, se flattant
d’être sans reproche, alors qu’en réalité ils ne font rien pour Dieu
et agissent en contradiction expresse avec sa Parole. L’observance
de rites ne satisfera jamais les besoins profonds de l’âme humaine.
Confesser le Christ des lèvres ne suffit pas à nous rendre capables
de supporter l’épreuve au jour du jugement. Il faut une parfaite
confiance en Dieu, une foi enfantine en ses promesses et une entière
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consécration à sa volonté.