Soyons généreux
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contestable sur ce qu’il a prêté à ses créatures. Tout ce qu’elles
possèdent lui appartient.
Il est des causes saintes et élevées qui réclament nos biens ; l’ar-
gent ainsi investi procurera au donateur une joie plus grande et plus
durable que s’il était dépensé en plaisirs ou thésaurisé égoïstement.
Lorsque Dieu fait appel à notre libéralité, quelle que soit la somme
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réclamée, une prompte réponse fait de notre don une offrande qui
lui est consacrée et procure au donateur un trésor dans les cieux que
la teigne ne peut détruire, que le feu ne peut consumer et dont les
voleurs ne peuvent s’emparer. La somme investie est désormais en
sécurité.
Les chrétiens qui se flattent d’avoir plus de lumière que les
Hébreux peuvent-ils être moins généreux ? Ceux qui vivent à la fin
des temps se contenteront-ils de leurs offrandes alors que celles-ci
n’égalent pas même la moitié de celles des Juifs ? La libéralité de
ceux-ci s’exerçait au profit de leur propre nation ; l’œuvre en ces
derniers jours s’étend au monde entier. Le message de vérité doit
parvenir à toute nation, à toute langue, à tout peuple ; publié en de
nombreuses langues, il faut qu’il soit répandu comme les feuilles
d’automne.
La croix revele le principe du sacrifice
Il est écrit : “Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous
aussi armez-vous de la même pensée.”
1 Pierre 1 :4
. Et encore :
“Celui qui demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché
lui-même.”
1 Jean 2 :6
. Demandons-nous : Que ferait notre Sauveur
s’il était à notre place ? Que ferait-il pour le salut des âmes ? Son
exemple répond à ces questions. Il abandonna sa royauté, déposa sa
gloire, sacrifia ses richesses et revêtit sa divinité de notre humanité
afin de pouvoir atteindre les hommes là où ils étaient. Il donna sa
vie pour les pécheurs.
Satan promit à Eve une grande félicité si elle consentait à se lais-
ser aller à la satisfaction de son appétit ; mais ce que Dieu demande
à l’homme c’est justement de renoncer à lui-même. Lorsque sur la
croix infâme le Christ était en agonie pour le rachat de l’homme,
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la nature humaine fut exaltée. Le renoncement et les croix se ren-