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Témoignages pour l’Eglise Vol. 1
Il devra rendre compte à Dieu des talents qu’il a mal employés.
Lorsque des hommes d’affaires, des propriétaires, des artisans, des
marchands, des hommes de loi, etc. deviennent membres de l’église,
ils deviennent également serviteurs du Christ ; et bien que leurs
talents soient tout à fait différents, leur responsabilité de faire avancer
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la cause de Dieu par un travail personnel et par leur argent n’est pas
moins grande que celle du prédicateur. La malédiction qui frappera
ce dernier, s’il ne prêche pas l’Evangile, frappera aussi l’homme
d’affaires qui, avec ses divers talents, ne collabore pas avec Dieu
pour arriver aux mêmes résultats. Lorsqu’on explique cela à certaines
personnes, elles répondent : “Cette parole est dure.” Pourtant elle
est vraie, bien qu’elle soit constamment contredite par la manière
d’agir de ceux qui se disent disciples du Christ.
Egalite dans les offrandes
Dans le désert, Dieu donna du pain à son peuple par un mi-
racle de sa miséricorde, et il aurait pu pourvoir à tout ce qui était
nécessaire aux services religieux. Mais il ne le fit pas, parce que,
dans sa sagesse infinie, il vit que la discipline morale de son peuple
dépendait de la collaboration que celui-ci lui accorderait, chacun
ayant quelque chose à faire. Aussi longtemps que la vérité doit pro-
gresser, le Seigneur demande aux hommes de lui donner une partie
de ce qu’il leur a confié à cet effet. Dieu, le Créateur de l’homme,
en instituant ce plan de libéralité systématique, a donné à chacun sa
tâche, selon ses capacités.
Chacun doit être son propre répartiteur et donner selon ce qu’il
a résolu en son cœur. Il en est qui se sont rendus coupables du
péché d’Ananias et de Saphira, pensant que s’ils retenaient une
partie de leurs dîmes, leurs frères n’en sauraient jamais rien. C’est
ainsi que se conduisit le malheureux couple dont l’exemple nous
est donné comme avertissement. Dieu montre par là qu’il sonde les
cœurs. Les mobiles et les desseins des hommes ne peuvent lui être
cachés. Il a donné cet avertissement aux chrétiens de tous les âges,
afin de les préserver du péché auquel les cœurs des hommes sont
continuellement enclins.
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Bien que de nos jours la répétition du péché d’Ananias et de
Saphira ne soit suivie d’aucune marque visible du déplaisir de Dieu,