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Le caractère sacré des vœux
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“Lorsque tu fais un vœu à Dieu, ne tarde pas à l’accomplir, car
il n’aime pas les insensés : accomplis le vœu que tu as fait. Mieux
vaut pour toi ne point faire de vœu, que d’en faire un et de ne pas
l’accomplir.”
Ecclésiaste 5 :3, 4
.
Dieu a demandé à l’homme de prendre part à l’œuvre du sa-
lut. Il peut collaborer avec le Christ en accomplissant des actes de
charité. Mais il ne peut racheter ses semblables, car il est incapable
de satisfaire aux exigences de la justice offensée. Le Fils de Dieu,
seul, pouvait le faire en abandonnant son honneur et sa gloire, en
revêtant sa divinité de notre humanité, et en venant sur la terre pour
s’humilier et verser son sang en faveur de l’homme déchu.
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En disant à ses disciples : “Allez par tout le monde, et prêchez la
bonne nouvelle à toute la création”, le Christ a confié à l’homme le
soin de répandre l’Evangile. Mais tandis que les uns vont prêcher,
les autres doivent soutenir le ministère et la presse évangélique par
leurs dîmes et leurs offrandes, contribuant ainsi à la propagation de
la vérité dans le monde entier. Ce sont là les moyens par lesquels
Dieu élève l’homme. C’est justement le travail qui lui est nécessaire,
car il excite les sentiments les plus profonds de son cœur et exerce
les plus hautes facultés de son intelligence.
L’homme, un instrument de Dieu
Toute chose bonne ici-bas y a été placée par la main bienfaisante
de Dieu comme une expression de son amour envers l’homme. Les
pauvres sont à lui au même titre que la cause de la vérité. Il nous
a confié des biens afin que nous nous en servions pour le salut de
nos semblables. Chacun a une œuvre à faire dans le grand champ
de la moisson ; et cependant nul ne doit s’imaginer que le Seigneur
dépende de l’homme. Dieu pourrait prononcer une parole, et chaque
pauvre deviendrait riche. En un instant, il pourrait guérir les hommes
de toutes leurs maladies. Il pourrait se passer de tous les prédicateurs
et faire des anges ses ambassadeurs. Il aurait pu écrire la vérité
sur le firmament ou l’imprimer sur les feuilles des arbres et sur les
fleurs des champs ; ou la proclamer d’une voix forte du haut du ciel.
Mais Dieu qui est toute sagesse ne choisit aucun de ces moyens.
Il savait que l’homme devait faire quelque chose pour que la vie
lui soit un bienfait. L’or et l’argent sont au Seigneur, et il pourrait