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Témoignages pour l’Eglise Vol. 1
et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte.”
Hébreux 4 :13
.
Que nos œuvres soient nobles
Les ouvriers de nos institutions devraient associer Jésus à tout ce
qu’ils font. Quelle que soit la tâche, il faut l’accomplir avec une exac-
titude et une perfection qui supportent l’examen. Le cœur doit être au
travail. La fidélité est aussi essentielle dans les devoirs ordinaires de
la vie que dans ceux qui impliquent les plus grandes responsabilités.
D’aucuns peuvent penser que leur travail n’a rien d’ennoblissant ;
mais il est ce qu’ils en font. Eux seuls peuvent rabaisser ou relever
leur emploi. Nous souhaiterions que tous les paresseux soient obli-
gés de travailler pour gagner leur pain quotidien ; car le travail est
un bienfait, non une peine. Un travail actif nous mettra à l’abri de
bien des pièges de Satan, qui a toujours quelque chose de mal à faire
pour les mains paresseuses.
Nul ne devrait avoir honte de travailler, quelque petite et servile
que puisse être son occupation. Le travail ennoblit. Tous ceux qui
ont une occupation intellectuelle ou manuelle sont des “ouvriers”,
des “travailleurs”. En faisant la lessive ou en lavant la vaiselle, on
accomplit aussi bien son devoir et on honore tout autant sa religion
qu’en assistant aux assemblées. Tandis que les mains sont occupées
aux travaux les plus communs, l’esprit peut être ennobli par de pures
et saintes pensées. Lorsque quelque ouvrier manque de respect pour
les choses religieuses, il devrait être éloigné de l’œuvre de Dieu.
Que nul ne pense qu’il est indispensable à la cause.
Ceux qui sont employés depuis longtemps dans nos institutions
devraient être des ouvriers auxquels on puisse avoir confiance n’im-
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porte où, parce qu’ils sont fidèles à leur devoir comme la boussole
l’est au pôle. S’ils ont bien mis à profit les occasions qui leur étaient
offertes, ils ont pu acquérir une grande fermeté de caractère et une
solide expérience des choses religieuses. Mais quelques-uns de ces
ouvriers se sont séparés de Dieu. Ils ont mis la religion de côté. Elle
n’est plus pour eux un principe invariable, auquel ils se conforment
en tout lieu, et qui soit comme une ancre de l’âme. Je voudrais que
tous les ouvriers considèrent sérieusement que le succès dans cette
vie, de même que l’acquisition de la vie éternelle, dépend en grande