Page 171 - T

Basic HTML Version

Josué et l’ange
167
Dieu qu’il peut avoir prise sur eux. Ses accusations ne proviennent
que de son hostilité envers le Christ. Par le plan du salut, Jésus brise
l’emprise de Satan sur la famille humaine et sauve les âmes de son
pouvoir. Toute la haine et toute la malveillance du grand rebelle sont
bouleversées quand il voit l’évidence de la suprématie du Christ.
Alors, usant de sa puissance démoniaque et de sa ruse, il s’efforce
de lui arracher le reste des enfants des hommes qui ont accepté son
salut.
Il conduit les hommes au scepticisme, leur faisant perdre
confiance en Dieu et les séparant de son amour ; il les pousse a
violer la loi divine, puis il les réclame comme ses captifs et conteste
au Christ le droit de les lui enlever. Il sait que ceux qui recherchent
Dieu avec ferveur pour recevoir de lui le pardon et la grâce les
obtiendront ; c’est pourquoi il leur rappelle leurs péchés pour les dé-
courager. Il cherche constamment une occasion pour agir contre ceux
qui veulent obéir a Dieu. Il leur présente meme comme souillés, leurs
services les meilleurs et les plus acceptables. Par d’innombrables
ruses, les plus subtiles et les plus cruelles, il s’efforce d’assurer leur
condamnation.
L’homme ne peut lui-meme réfuter ces accusations. Dans ses
vetements souillés de péché, confessant sa faute, il se tient devant
Dieu. Mais Jésus, notre avocat, plaide efficacement en faveur de
tous ceux qui, par la repentance et par la foi, lui ont confié la garde
de leur âme. Il plaide leur cause et défait leur accusateur par les
puissants arguments du Calvaire. Sa parfaite obéissance a la loi de
Dieu, meme jusqu’a la mort de la croix, lui a donné tout pouvoir
dans le ciel et sur la terre, et il demande a son Pere miséricorde et
réconciliation pour l’homme coupable. A l’accusateur de son peuple,
le Seigneur déclare : “L’Eternel te réprime, Satan ! Ceux-ci ont été
acquis par mon sang, ce sont des tisons arrachés a la fournaise.”
[207]
Ceux qui se reposent sur lui par la foi reçoivent la réconfortante
assurance : “Vois, je t’enleve ton iniquité, et je te revets d’habits de
fete.”
Tous ceux qui ont revetu la robe de la justice du Christ se tien-
dront devant lui comme ses élus, fideles et sinceres. Satan n’a pas le
pouvoir de les arracher de la main du Sauveur. Le Christ ne permet-
tra pas que passe au pouvoir de l’ennemi une seule âme qui, avec
repentir et foi, aura réclamé sa protection. Il a engagé sa parole : “A