Page 441 - T

Basic HTML Version

Direction et finances scolaires
437
ou quelques freres généreux de leur Fédération, les assistent plutôt
que d’imposer a l’école le poids écrasant d’une dette ? Il vaudrait
mieux que ceux qui se déclarent en faveur de l’institution supportent
la dépense plutôt que de voir l’école s’endetter.
Employons des méthodes capables d’endiguer le flot des dettes
dans nos établissements scolaires. La cause tout entiere ne doit pas
souffrir pour une dette qui ne sera jamais réglée si un changement
radical n’intervient d’une maniere ou d’une autre et si l’ouvre n’est
pas établie sur des bases différentes. Que tous ceux qui ont une part
quelconque dans ce navrant état de choses fassent leur devoir des
aujourd’hui pour dissiper ce nuage.
[549]
Eleves dignes d’etre assistes
Les églises établies dans différentes localités devraient avoir
le sentiment de la responsabilité qui pese sur elles au sujet de la
formation de la jeunesse dont les talents doivent etre développés
en vue du travail missionnaire. Quand on remarque des jeunes bien
doués mais qui sont dépourvus de moyens financiers, on devrait
assumer la responsabilité de les envoyer a l’une de nos écoles, car
il y a dans nos églises des valeurs a faire fructifier pour le service.
Nous avons des jeunes qui pourraient faire un excellent travail dans
la vigne du Maître, mais beaucoup ne peuvent acquérir l’instruction
indispensable si on ne les assiste pas. Estimer comme un privilege
de partager les frais d’écolage de tels jeunes est le devoir de nos
églises.
Quand la vérité est dans le cour, on est toujours pret a aider la ou
cela s’avere nécessaire. Si quelques-uns de nos jeunes, désireux de
bénéficier de l’école, ne peuvent subvenir a tous leurs frais d’écolage,
que les églises se montrent libérales en leur venant en aide.
En outre, chaque Fédération devrait posséder un fonds destiné
a soutenir les futurs éleves qui veulent se consacrer a l’ouvre mis-
sionnaire. Quand notre college de Battle-Creek ouvrit ses portes, les
bureaux de
Review and Herald
avaient une caisse en vue de subven-
tionner ceux de nos jeunes qui désiraient obtenir une formation mais
qui étaient dépourvus de ressources. Ainsi plusieurs éleves furent
assistés, et des qu’ils travaillerent, ils rembourserent ce qu’ils avaient
reçu, de telle sorte que d’autres, a leur tour, purent bénéficier de cette