452
Témoignages pour l’Eglise Vol. 2
missionnaire, un sauveur des âmes pour lesquelles le Christ est mort.
Un tel praticien apprend jour apres jour du grand Médecin comment
travailler au salut des âmes et a la guérison des corps. Le Sauveur
est présent dans la chambre des malades, dans la salle d’opération
[568]
et, par sa puissance, il accomplit de grandes choses pour la gloire de
son nom.
Tout docteur peut accomplir une ouvre sublime s’il est en com-
munion avec le grand Médecin. Aux parents du malade dont les
cours sont remplis de sympathie pour celui des leurs qui souffre,
il peut adresser des paroles de réconfort, il peut calmer et relever
l’esprit du malade en l’amenant a regarder a celui qui peut sauver
parfaitement tous ceux qui viennent a lui.
Les anges impressionneront les esprits
Quand l’Esprit de Dieu agit sur l’esprit du patient et l’incite a
rechercher la vérité, que le médecin agisse en sa faveur comme le
ferait le Christ lui-meme. N’insistez pas aupres de lui sur un point
spécial de doctrine, mais dirigez ses regards sur Jésus comme étant le
Sauveur qui pardonne les péchés. Les anges de Dieu apporteront la
conviction dans les esprits. Quelques-uns refuseront d’etre éclairés
par la lumiere que Dieu voudrait faire briller dans leur âme, mais un
grand nombre recevront cette lumiere qui chassera de leur esprit le
découragement et l’erreur sous leurs formes variées.
Toutes les occasions de faire l’ouvre du Christ devraient etre
soigneusement mises a profit. Le médecin chrétien devrait parler a
ses malades des guérisons opérées par le Christ et les entretenir de
sa tendresse et de son amour. Il devrait avoir la conviction que Jésus
se tient a ses côtés, qu’il est son compagnon de tous les instants.
“Nous sommes ouvriers avec Dieu”, dit saint Paul.
1 Corinthiens
3 :9
. Il ne devrait jamais négliger de diriger l’esprit de ses malades
sur le Christ, le grand Médecin. Si le Christ habite dans son cour,
ses pensées se tourneront sans cesse vers le supreme Guérisseur
du corps et de l’âme, et il dirigera celles de ses malades vers celui
[569]
qui, aux jours de sa chair, guérissait l’âme et le corps de tous ceux
qui s’adressaient a lui, en leur disant : “Mon enfant, tes péchés sont
pardonnés.”
Marc 2 :5
.