Notre devoir envers le monde
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réellement convertis et apprenez de celui qui est doux et humble de
cour. Le Seigneur doit toujours etre présent a nos esprits et a nos
coeurs. Comme serviteurs du Christ, répétons sans cesse, de crainte
de l’oublier : “J’ai été racheté a un grand prix.”
Dieu ne fait pas seulement appel a votre bienveillance, mais
il aime vous voir un visage joyeux, vous entendre prononcer des
paroles d’espérance et vous voir tendre une main amie. Dans vos
visites aux affligés, vous rencontrerez des personnes qui vivent sans
espoir. Faites pénétrer dans leurs cours quelques rayons d’espérance.
D’autres ont besoin du pain de vie : lisez-leur la Parole de Dieu.
D’autres encore sont atteintes de ces maladies de l’âme qu’aucun
baume terrestre ni aucun médecin ne peut soulager ou guérir : priez
pour elles et conduisez-les a Jésus.
Dans certaines occasions, quelques-uns se laissent guider par
leurs sentiments et en arrivent ainsi a agir par impulsion. Peut-etre
s’imaginent-ils etre d’une grande utilité a l’ouvre de Dieu en agissant
de la sorte, mais il n’en est rien. Leur zele est de courte durée et
leur service pour le Christ est bientôt négligé. Dieu n’agrée pas un
service saccadé, et ce n’est pas par des gestes impulsifs que nous
pouvons faire du bien a nos semblables. Les efforts spasmodiques
dans l’ouvre de bienfaisance font souvent plus de tort que de bien.
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On devrait étudier avec soin et priere les méthodes a employer
pour venir en aide aux nécessiteux. C’est aupres de Dieu qu’il nous
faut chercher la sagesse dont nous avons besoin car il sait mieux que
nous, pauvres humains a courte vue, comment prendre soin de ses
créatures. Certains donnent sans distinction a ceux qui viennent sol-
liciter leur aide. Ils commettent une erreur en agissant ainsi. Lorsque
nous essayons de secourir les malheureux, nous devons veiller soi-
gneusement a leur donner la sorte de secours qui leur convient. Il
existe une catégorie de nécessiteux qui, lorsqu’ils sont assistés, s’ha-
bituent a ce qu’on s’occupe d’eux et restent dépendants des autres
aussi longtemps qu’ils ont quelque profit a en tirer. En leur accor-
dant l’attention et le temps qu’ils ne méritent pas, il se peut que
nous encouragions leur paresse, leur faiblesse, leur prodigalité et
leur intempérance.
Lorsque nous donnons aux pauvres, nous devrions nous deman-
der : “Est-ce que j’encourage leur prodigalité ? Est-ce que je leur