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Témoignages pour l’Eglise Vol. 2
rence incontestable, une confiance parfaite et une entiere consécra-
tion. Notre volonté doit etre soumise totalement a la volonté divine ;
nos sentiments, nos désirs, notre intéret et notre honneur doivent
etre identifiés a la prospérité du royaume du Christ et a l’honneur
de sa cause. Nous recevons constamment du Sauveur la grâce, et il
accepte notre gratitude.
Quand cette intimité de rapports et de communion est établie,
nos péchés sont déposés aux pieds du Christ, et sa justice nous est
imputée. Il a été fait péché pour nous afin que nous puissions etre
faits justice de Dieu en lui. Nous avons acces a Dieu par lui, nous
sommes acceptés dans le Bien-Aimé. Quiconque, par des actes ou
des paroles, offense un enfant de Dieu, blesse Jésus ; et quiconque
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donne un verre d’eau a un disciple, parce qu’il est un enfant de Dieu,
le donne au Christ lui-meme.
Sur le point d’etre séparé de ses disciples, Jésus leur donna ce
beau symbole du cep et des sarments pour leur faire comprendre ses
relations avec les croyants. Il leur avait parlé de l’union étroite qui
devrait exister entre eux et lui et par laquelle ils entretiendraient leur
vie spirituelle quand sa présence visible leur serait enlevée. Pour
graver cette vérité dans leur pensée, il leur présenta la vigne comme
le symbole le plus frappant et le mieux approprié a leur vie.
Les Juifs avaient toujours considéré la vigne comme la plus
noble des plantes, le type de tout ce qui était fort, excellent et fruc-
tueux. Notre Seigneur semble nous dire : “Le cep, dont vous vous
enorgueillissez si hautement, est un symbole. Je suis la réalité, le
vrai cep. En tant que peuple de Dieu vous admirez ce plant, en tant
que pécheurs, vous devez m’estimer plus que tout ce qui est terrestre.
Le sarment ne peut vivre si on le sépare du cep ; vous ne pouvez pas
non plus vivre sans demeurer en moi”...
Le choix d’un endroit convenable
Bien peu de chrétiens se rendent compte de l’importance d’éviter
autant que possible toute association hostile a la vie religieuse. Dans
le choix de leur entourage, bien peu aussi font de la prospérité
spirituelle leur premiere préoccupation.
Les parents s’entassent avec leur famille dans les villes parce
qu’ils s’imaginent que la vie y est plus facile qu’a la campagne. Les