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Chapitre 12 — De l’unité chrétienne
“Je vous exhorte, freres, par le nom de notre Seigneur Jésus-
Christ, a tenir tous un meme langage, et a ne point avoir de divisions
parmi vous, mais a etre parfaitement unis dans un meme esprit et
dans un meme sentiment.”
1 Corinthiens 1 :10
.
L’union fait la force ; la division, la faiblesse. Quand ceux qui
croient a la vérité présente sont unis, ils exercent une puissante
influence. Satan le comprend tres bien ; jamais il n’a été plus déter-
miné a rendre sans effet la vérité divine en jetant l’amertume et la
dissension parmi le peuple de Dieu.
Le monde est contre nous, ses églises sont contre nous, les lois
du pays seront bientôt contre nous. La nécessité de se serrer les
coudes n’a jamais été, pour les enfants de Dieu, aussi impérieuse
qu’aujourd’hui. Le Seigneur nous a confié les vérités particulieres
a notre époque pour que nous les fassions connaître au monde.
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Le dernier message de miséricorde est maintenant proclamé. Nous
avons affaire a des hommes et a des femmes qui vont comparaître en
jugement. Avec quels soins ne devrions-nous pas suivre le Modele
dans chacune de nos actions et de nos paroles, afin que notre exemple
en conduise d’autres au Christ ; avec quel soin ne devrions-nous pas
parler de la vérité présente afin que d’autres, en contemplant sa
beauté et sa simplicité, soient amenés a l’accepter. Si notre caractere
témoigne de son pouvoir sanctifiant, nous serons pour autrui une
lumiere permanente, des épîtres vivantes connues et lues de tous les
hommes. Nous ne pouvons nous permettre maintenant de faire place
a Satan, en entretenant la désunion, la discorde et les luttes.
Que l’union et l’amour existent parmi ses disciples, tel fut le vou
que le Sauveur exprima a leur égard dans sa derniere priere avant la
crucifixion. En face de l’agonie de la croix, la sollicitude du Christ
ne se manifestait pas pour lui-meme, mais elle se manifestait en
faveur de ceux qu’il laissait pour continuer son ouvre sur la terre.
Les épreuves les plus dures les attendaient, mais Jésus vit que le
plus grand danger qui les menaçait était un esprit d’amertume et
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