L’amour fraternel
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toi-meme de peur que tu ne sois aussi tenté.”
Galates 6 :1
. “Si
quelqu’un parmi vous s’est égaré loin de la vérité, et qu’un autre l’y
ramene, qu’il sache que celui qui ramenera un pécheur de la voie ou
il s’était égaré sauvera son âme de la mort et couvrira une multitude
de péchés.”
Jacques 5 :19, 20
. Quelle grande ouvre missionnaire !
Comme elle est bien plus selon le Christ que de condamner, nous,
pauvres mortels faillibles, et d’accuser ceux qui ne partagent pas
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exactement notre maniere de voir ! Souvenons-nous que Jésus nous
connaît individuellement et qu’il a pitié de nos infirmités. Il connaît
les besoins de chacune de ses créatures, et il lit la peine secrete et
inexprimée de chaque cour. Si l’un de ces petits pour lequel il est
mort est offensé, il le voit et il en demandera compte a l’offenseur.
Jésus est le bon berger. Il prend soin des brebis errantes, faibles et
maladives de son troupeau. Il les connaît toutes par leur nom. La
détresse de chaque brebis et de chaque agneau de sa bergerie éveille
dans son cour un amour compatissant, et l’humble priere touche son
oreille. Le prophete désigne ainsi l’un des plus grands péchés des
bergers d’Israël :
“Vous n’avez pas fortifié celles qui étaient faibles, guéri celle qui
était malade, pansé celle qui était blessée ; vous n’avez pas ramené
celle qui s’égarait, cherché celle qui était perdue ; mais vous les avez
dominées, avec violence et dureté. Elles se sont dispersées parce
qu’elles n’avaient point de pasteur ; elles sont devenues la proie de
toutes les betes des champs, elles se sont dispersées. Mon troupeau
est errant sur toutes les montagnes et sur toutes les collines élevées,
mon troupeau est dispersé sur toute la face du pays ; nul n’en prend
souci, nul ne le cherche.”
Ezéchiel 34 :4-6
.
Jésus pense a chacun de nous comme s’il n’y avait aucune autre
personne au monde. En tant que divinité, il agit en notre faveur
avec puissance, et en tant que frere aîné, il compatit a tous nos
malheurs. La Majesté du ciel ne s’est pas tenue éloignée d’une
humanité dégradée et pécheresse. Nous n’avons pas un grand pretre
qui ne soit si éloigné ni si élevé qu’il ne puisse nous apercevoir ni
sympathiser avec nous ; il a été en tous points tenté comme nous le
sommes, sans jamais commettre de péché.
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