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Témoignages pour l’Eglise Vol. 2
pas les motifs qui inspirent ces beaux discours. Vous ne pouvez
pas mesurer la grandeur du mal qui est au fond du cour humain.
Vous ne pouvez pas pénétrer derriere le décor et découvrir les pieges
que Satan tend pour votre âme. Ce dernier voudrait vous amener a
suivre une voie qui lui permette de diriger facilement contre vous
les traits de la tentation. Ne lui donnez pas le moindre avantage.
Tandis que Dieu agit sur les esprits de ses serviteurs, Satan travaille
par les fils de la rébellion. Il n’y a aucun accord entre le Christ et
Bélial. L’harmonie ne peut régner entre eux. En vous unissant a un
incroyant, vous vous placez sur le terrain de Satan ; vous contristez
l’Esprit de Dieu et vous perdez sa protection. Oserez-vous affronter
un si terrible désavantage dans votre bataille pour la vie éternelle ?
Vous direz peut-etre : “Mais j’ai donné ma parole. Comment
pourrais-je maintenant la reprendre ?” Je réponds : “Si vous avez fait
une promesse contraire aux Ecritures, il faut absolument l’annuler
sans délai. Puis, humblement devant Dieu, repentez-vous de la folie
qui vous avait amenée a faire un vou inconsidéré. Il vaut bien mieux
reprendre une telle parole, dans la crainte de Dieu, que de la tenir et
de déshonorer ainsi votre Créateur.”
Souvenez-vous que vous avez a gagner le ciel et a éviter une
voie qui conduit a la perdition. Dieu veut dire ce qu’il dit. Quand
il interdit a nos premiers parents de manger du fruit de l’arbre de
la connaissance, leur désobéissance ouvrit les écluses du mal sur le
monde entier. Si nous nous détournons de Dieu, il se détournera de
nous. La seule attitude qui nous assure la sécurité, c’est d’obéir a
toutes ses exigences, a quel prix que ce soit, car toutes procedent de
la sagesse et de l’amour infinis.
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Il y a dans le monde chrétien une indifférence étonnante et
alarmante envers les enseignements de la Parole de Dieu au sujet
du mariage des croyants avec les incroyants. Beaucoup de ceux qui
déclarent aimer et craindre Dieu préferent suivre l’inclination de leur
propre esprit plutôt que de solliciter les conseils de la Sagesse infinie.
Dans une affaire qui intéresse d’une maniere vitale le bien-etre et le
bonheur des deux parties, aussi bien en ce monde que dans le monde
a venir, on met de côté la raison, le bon sens et la crainte de Dieu pour
laisser régner l’aveuglement et l’obstination. Des hommes et des
femmes qui par ailleurs sont raisonnables et consciencieux, ferment
leurs oreilles quand on leur donne des conseils ; ils demeurent sourds