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Le véritable esprit missionnaire
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spectateurs. Il n’y eut jamais plus grande erreur. Chaque vrai chrétien
possede un esprit missionnaire ; car etre chrétien, c’est ressembler
au Christ. Nul ne vit pour soi-meme et “si quelqu’un n’a pas l’Esprit
de Christ, il ne lui appartient pas”.
Romains 8 :9
. Quiconque a
gouté aux puissances du monde a venir, qu’il soit jeune ou vieux,
cultivé ou non, sera animé de l’esprit qui était en Christ. Le premier
mouvement du cour renouvelé est d’en amener d’autres au Sauveur.
Ceux qui n’éprouvent pas ce désir prouvent qu’ils ont perdu leur
premier amour. Ils devraient examiner soigneusement leur propre
cour a la lumiere de la Parole de Dieu, et chercher avec ferveur
un nouveau bapteme de l’Esprit du Christ. Ils devraient prier pour
obtenir une plus profonde compréhension du merveilleux amour que
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Jésus manifesta a notre égard en quittant le royaume de gloire, pour
venir dans un monde perdu sauver ceux qui périssent.
Des epitres vivantes
Il y a une tâche pour chacun de nous dans la vigne du Seigneur.
Ne recherchons pas la position qui nous procurera le plus de plaisir
ou le gain le plus grand. La vraie religion est exempte d’égoisme.
L’esprit missionnaire est un esprit d’abnégation. Nous devons tra-
vailler n’importe ou et partout, jusqu’aux limites de nos facultés
pour la cause de notre Maître.
Des qu’une personne est vraiment convertie a la vérité, il s’éleve
dans son cour un profond désir d’aller parler a un ami ou a un
voisin de la précieuse lumiere qui rayonne des pages sacrées. Dans
son travail désintéressé pour sauver les autres, elle est une vivante
épître, connue et lue de tous les hommes. Sa vie montre qu’elle a
été convertie au Christ et qu’elle est devenue sa collaboratrice.
Pris en collectivité, les Adventistes du Septieme Jour sont des
gens généreux et affables. Dans la proclamation de la vérité pour
notre temps, on peut compter sur leur sympathie forte et spontanée.
Quand on fait appel a leur jugement et a leur conscience pour un
objet digne de leur libéralité, on rencontre chez eux un écho cordial.
Leurs dons pour le soutien de la cause témoignent qu’ils croient que
cette cause est celle de la vérité. Sans doute, il y a des exceptions
parmi nous. Tous ceux qui prétendent accepter la foi ne sont pas
des croyants fervents au cour sincere. Mais il en était déja ainsi aux