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Témoignages pour l’Eglise Vol. 2
cette lumiere, toute cette puissance manifestées dans ma vie et dans
mon ouvre ne m’ont servi de rien, que mon jugement ne s’est pas
développé et que je ne suis pas mieux qualifiée qu’avant en vue de
sa cause.
Quand je vois des hommes et des femmes suivre une voie ou
cultiver des habitudes qui ont mis en péril d’autres âmes et causé du
préjudice a la cause divine — ce que Dieu n’a cessé de réprouver —
comment pourrais-je ne pas etre alarmée ? Quand je vois des âmes
timides, écrasées par le sentiment de leur imperfection, s’efforcer
de faire avec conscience ce que Dieu a déclaré etre juste, je sais
que le Seigneur se penche vers elles et sourit a leurs fideles efforts.
N’aurais-je pas pour ces pauvres cours contrits un mot d’encourage-
ment ? Devrais-je garder le silence parce que chaque cas particulier
ne m’a pas été montré en vision ?
“Si la sentinelle voit venir l’épée, et ne sonne pas de la trompette ;
si le peuple n’est pas averti, et que l’épée vienne enlever a quelqu’un
la vie, celui-ci périra a cause de son iniquité, mais je redemanderai
son sang a la sentinelle. Et toi, fils de l’homme, je t’ai établi comme
sentinelle sur la maison d’Israël. Tu dois écouter la parole qui sort
de ma bouche, et les avertir de ma part. Quand je dis au méchant :
Méchant, tu mourras ! si tu ne parles pas pour détourner le méchant
de sa voie, ce méchant mourra dans son iniquité, et je te redemanderai
son sang. Mais si tu avertis le méchant pour le détourner de sa voie,
et qu’il ne s’en détourne pas, il mourra dans son iniquité, et toi tu
sauveras ton âme.”
Ezéchiel 33 :6-9
.
Dans un songe récent, je me trouvais devant une assemblée ou
certains faisaient des efforts pour effacer l’impression produite par
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un témoignage des plus solennels que je leur avais donné. Ils di-
saient : “Nous croyons aux Témoignages de sour White, mais quand
elle nous dit des choses qui ne lui ont pas été montrées directement
en vision, ses paroles n’ont pas plus de valeur que celles de n’im-
porte qui.” L’Esprit du Seigneur reposa sur moi. Je me levai pour les
reprendre au nom de Dieu. En substance, je répétai ce qui m’avait
été présenté précédemment au sujet de la sentinelle : “Ceci, leur
dis-je, s’applique a votre cas et au mien.”
Maintenant, si ceux auxquels s’adressent ces avertissements so-
lennels persistent a dire : “Ce n’est que l’opinion personnelle de sour
White, nous suivrons notre propre jugement”, et s’ils continuent a