Chapitre 54 — De la tempérance
Dans notre ouvre, une place plus grande devrait etre accordée a
la question de la tempérance. Tout devoir qui comporte une réforme
nécessite le concours de la foi, de la repentance et de l’obéissance,
c’est-a-dire l’orientation de l’âme vers une vie nouvelle plus noble.
Ainsi, toute vraie réforme a sa place dans l’ouvre du message du
troisieme ange. La tempérance exige une attention et un soutien
tout particuliers. Nous devrions aborder ce probleme a nos camps-
meetings et arriver a des résultats positifs. Nous devrions présenter
au monde les principes de la véritable tempérance, et faire des appels
pour obtenir des signatures d’engagements a l’abstinence. On devrait
accorder un intéret vigilant a ceux qui sont les esclaves de mauvaises
habitudes, et faire tout pour les amener au pied de la croix.
Des médecins doués de sagesse, de jugement sain, qui ont du
respect pour le ministere de la Parole et qui ne sont pas les victimes
de l’incrédulité, devraient preter leur concours a nos camps-meetings.
Ils sont les gardiens de la santé publique. On doit les respecter. Qu’ils
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instruisent les gens des dangers de l’intempérance, fléau contre
lequel il faut s’élever avec plus de force qu’on ne l’a fait jusqu’ici.
Nos pasteurs et nos docteurs devraient exposer les dangers de cette
pratique et, avec la puissance de l’Evangile, condamner le péché et
exalter la justice. Tout pasteur ou tout médecin qui ne fait pas des
appels personnels dans ce sens manque a son devoir et n’accomplit
pas la tâche dont Dieu l’a chargé.
Dans d’autres églises se trouvent des chrétiens qui sont aux
avant-gardes pour défendre les principes de la tempérance. Nous
devrions entrer en relation avec eux et leur permettre de collaborer
avec nous. Nous devrions inviter des hommes de bien, des hommes
éminents a seconder nos efforts en faveur de ceux qui périssent.
Si nous avions poursuivi l’ouvre de la tempérance avec le meme
élan qu’au début, si a nos camps-meetings nous avions exposé de-
vant le public les dangers de l’intempérance dans le manger et le
boire, notamment dans l’usage des spiritueux, si tout cela avait été
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