Page 411 - T

Basic HTML Version

Donner a nos écoles l’ambiance familiale
407
Je dirai volontiers a chaque éleve de nos écoles : Soyez fidele a
vos devoirs familiaux et acquittez-vous avec soin de vos moindres
responsabilités. Au foyer soyez un chrétien authentique. Que les
principes du Christ reglent votre cour et contrôlent votre conduite.
Soyez attentif a chaque suggestion de votre maître, mais ne croyez
pas qu’il soit nécessaire qu’on vous dise toujours ce que vous avez
a faire. Sachez comprendre par vous-meme. Essayez ainsi de voir
si, dans votre chambre, tout est propre et en ordre, afin que rien n’y
offense Dieu, mais que les saints anges, entrant chez vous, s’y sentent
attirés par l’ordre et la propreté qui y regnent. Si vous accomplissez
vos devoirs avec soin, avec promptitude et fidélité, vous serez des
missionnaires, des témoins du Christ ; vous prouverez par la que,
dans le principe comme dans la pratique, la religion de votre maître
ne vous rend pas malpropre, grossier, irrespectueux a l’égard de
vos professeurs, que vous ne faites pas fi de leurs conseils et de
leurs instructions. Vécue, la religion de la Bible fera de vous un
etre bon, attentif et fidele, ne négligeant en rien les moindres choses
qui doivent etre faites. Adoptez pour devise ces paroles du Christ :
“Celui qui est fidele dans les moindres choses l’est aussi dans les
grandes.”
Sociabilite et courtoisie chretiennes
La sociabilité chrétienne est vraiment trop peu cultivée par le
peuple de Dieu. Cette branche de l’éducation ne devrait pas etre
négligée ou perdue de vue dans nos écoles.
[512]
Il faut apprendre aux éleves qu’ils ne sont pas des atomes indé-
pendants, mais que chacun est un fil qui doit s’unir a d’autres pour
composer un tout. Cette instruction ne peut avoir nulle part ailleurs
plus de valeur que dans le foyer de l’école. La, les éleves ont journel-
lement des occasions qui, saisies, peuvent contribuer grandement a
l’édification des caracteres. Il appartient donc aux éleves d’employer
leur temps et de tirer parti des circonstances du milieu de maniere a
développer un caractere qui les rendra heureux et utiles. Ceux qui
se replient sur eux-memes, ne voulant pas s’unir aux autres pour
leur etre utiles, perdent de nombreuses bénédictions, car, le contact
mutuel affine et polit, et les relations sociales offrent l’occasion de
faire des connaissances, de contracter des amitiés, qui créent une