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Témoignages pour l’Eglise Vol. 2
tout le mal qui résulterait de la construction de demeures privées sur
les terres avoisinant l’école. Il me semblait que nous étions dans une
réunion ou nous tenions conseil. Parmi nous se trouvait celui sur qui
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nous comptions pour nous venir en aide dans nos difficultés. Voici
ce qu’il nous déclara en termes clairs et précis :
“Cette terre, par décret divin, doit servir au bien de l’école. Vous
avez eu des preuves manifestes de ce que peut faire la nature humaine
quand elle subit la tentation. Plus il y aura de familles établies aux
environs des bâtiments scolaires, plus les maîtres et les éleves ren-
contreront de difficultés. L’égoisme naturel des enfants des hommes
est pret a se manifester lorsque les choses ne vont pas comme ils
le désirent. Le terrain qui environne l’école doit etre consacré a la
ferme de l’école qui occupera beaucoup plus d’espace que vous ne
l’auriez pensé. L’ouvre qui est en rapport avec les études doit etre
poursuivie ici selon les directives données : il faut faire d’Avondale
un centre philanthropique. Le peuple de Dieu en Australie, sous l’in-
fluence de l’Esprit du Seigneur, encouragera de sa sympathie et de
ses moyens de nombreuses entreprises charitables qui apprendront
aux pauvres, aux déshérités et aux ignorants comment se venir en
aide a eux-memes.”
Un panorama
En maintes occasions il m’a été montié que les terres qui en-
tourent notre école doivent etre considérées comme formant la ferme
du Seigneur. Certaines parties devraient etre cultivées avec un soin
tout particulier. J’en ai vu plantées de toutes sortes d’arbres fruitiers,
capables de porter des fruits dans cette localité ; il y avait également
des plantations de légumes.
Si les fermiers et les maîtres de l’école étaient disposés a laisser
le Saint-Esprit travailler en eux, ils recevraient la sagesse nécessaire
pour la gestion de leurs affaires et le Seigneur bénirait leurs efforts.
Le soin des arbres, les semailles et la moisson sont de merveilleuses
leçons pour tous les éleves. Les relations qui unissent semailles et
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moisson doivent etre approfondies, et il faut faire ressortir et faire
apprécier la bonté de Dieu dans ces principes. C’est le Seigneur qui
transmet une force mystérieuse au sol et a la semence. S’il n’y avait
pas l’action divine, combinée a l’habileté de l’homme, la semence