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Témoignages pour l’Eglise Vol. 2
S’il s’avere nécessaire d’augmenter l’écolage, que le probleme
soit placé devant ceux qui sont responsables de l’institution, en leur
montrant que le prix en a été fixé trop bas et que, comme consé-
quences, des dettes s’accumulent sur l’école, entravant sa bonne
marche. L’augmentation du prix de l’écolage peut provoquer une
diminution des inscriptions, mais il vaut mieux avoir moins d’éleves
dans nos institutions que d’avoir des dettes.
Un des résultats des écolages a trop bon marché a Battle-Creek a
été le rassemblement d’un trop grand nombre d’éleves et de familles
en un meme endroit. Cela n’a pas été sage. Si les deux tiers des
effectifs de Battle-Creek avaient été des témoins du Seigneur dans
d’autres localités, nous aurions pu étendre nos cordages. De plus
grands résultats auraient été obtenus, si une partie du temps et de
l’énergie consacrés a notre grande école de Battle-Creek pour la
maintenir dans de bonnes conditions avait été employée a des écoles
dans des localités ou l’on aurait eu l’avantage de se livrer a la fois
a l’éducation et aux occupations agricoles. Si l’on avait fidelement
suivi les instructions du Seigneur, beaucoup d’autres écoles seraient
en train de se développer ailleurs.
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Maintes fois le Seigneur nous a fait savoir que des églises et
des écoles devraient etre fondées dans d’autres localités, que de
trop lourdes responsabilités étaient concentrées en un meme endroit.
“Sortez des grands centres, et créez des intérets ici et la”, tel était
l’ordre du Seigneur. Si l’on avait accordé une oreille attentive a ces
avertissements, si les moyens et les facilités avaient été sagement
répartis, l’argent dépensé pour les bâtiments supplémentaires du
college de Battle-Creek aurait largement permis la création de deux
nouvelles écoles. Ainsi l’arbre aurait grandi et porté des fruits, mais
il n’en a pas été ainsi parce que des hommes ont préféré suivre les
caprices de leur propre sagesse.
Nos freres alleguent que la faute en est aux pasteurs et aux pa-
rents ; d’apres eux, il y a dans nos rangs une quantité de jeunes gens
qui ont besoin de passer par nos écoles et ils ne le peuvent que si les
écolages sont peu élevés. Mais ceux qui réclament des prix minima
devraient examiner soigneusement la situation. Si certains éleves
ne peuvent pas trouver eux-memes les fonds suffisants pour couvrir
les frais d’une saine et solide instruction, ne serait-il pas préférable
que leurs parents, leurs amis, l’église a laquelle ils appartiennent,