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L’ouvre du médecin aupres des âmes
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le Christ s’il était a sa place. Le médecin qui aime le Sauveur et les
âmes en faveur desquelles il a donné sa vie aura a cour d’apporter
dans la chambre du malade une feuille de l’arbre de vie. Il essayera
de rompre le pain de vie a ceux qui souffrent. C’est la, en dépit
des obstacles et des difficultés qui peuvent se rencontrer, l’ouvre
solennelle et sacrée de la profession médicale.
Le véritable travail missionnaire est celui qui illustre le mieux
l’ouvre du Sauveur, qui suit ses méthodes de plus pres et qui réfléchit
le mieux sa gloire. Tout travail missionnaire qui se tient au-dessous
de cet idéal est enregistré dans les livres du ciel comme étant dé-
fectueux. Il est pesé dans la balance du sanctuaire et trouvé trop
léger.
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Amener les patients au Christ
Les médecins devraient s’efforcer de diriger l’esprit de leurs
malades sur le Christ, le médecin du corps et de l’âme, car ce qu’ils
ne peuvent qu’ébaucher, le Christ l’accomplit. Les agents humains
cherchent a prolonger la vie, tandis que le Christ est la vie meme. Il
est la source de toute vie, lui qui a souffert la mort afin d’anéantir
celui qui avait la puissance de la mort. Il y a du baume en Galaad, il
y a aussi un puissant Médecin. Le Christ a subi la mort la plus atroce
dans les circonstances les plus ignominieuses afin que nous puissions
avoir la vie. Pour vaincre la mort, il donna sa vie ; mais il est sorti
du tombeau et les myriades d’anges qui assisterent a sa résurrection
entendirent ses accents de joie triomphante, alors que, s’élevant au-
dessus du sépulcre de Joseph d’Arimathée, il proclamait : “Je suis la
résurrection et la vie.”
Il a été répondu a la question : “Si un homme meurt, revivra-t-
il ?” En prenant sur lui la peine de nos péchés, en descendant dans
le sépulcre, le Christ a illuminé la tombe de tous ceux qui meurent
dans la foi. Dieu, sous la forme humaine, a mis en évidence la vie
et l’immortalité par l’Evangile. Par sa mort, le Christ assure la vie
éternelle a tous ceux qui croient en lui. Par sa mort, il a condamné
l’auteur du péché a subir le châtiment du péché, c’est-a-dire la mort.
Celui qui possede et donne la vie éternelle, le Christ, était le seul
qui put remporter la victoire sur la mort. Il est notre Rédempteur ;
bienheureux est le médecin qui est, dans le vrai sens du mot, un