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Témoignages pour l’Eglise Vol. 2
tribu, a toute langue et a tout peuple. Le trésor du Seigneur doit avoir
des réserves pour soutenir l’évangélisation dans les terres lointaines.
Que ceux qui se sentent poussés a fonder des institutions de
ce genre aient des queteurs avisés pour présenter leurs besoins et
trouver des fonds. Que les gens du monde, que les églises soient
sollicités par des hommes qui sentent la nécessité de faire quelque
chose en faveur des pauvres et des orphelins. Dans chaque église, il
y a des âmes qui craignent Dieu. Qu’on fasse appel a elles, car Dieu
leur a confié cette ouvre.
Les institutions qui ont été établies par nos membres pour prendre
soin des orphelins, des infirmes et des vieillards qui se trouvent parmi
nous, devraient etre soutenues. Qu’elles ne soient pas délaissées au
point d’etre un sujet de blâme pour la cause de Dieu. Les soutenir
financierement ne devrait pas seulement etre considéré comme un
devoir mais aussi comme un précieux privilege. Au lieu de nous
faire des cadeaux inutiles, réservons nos dons pour les pauvres et
pour les infortunés. Lorsque le Seigneur verra que nous faisons de
notre mieux dans ce domaine, il en amenera d’autres a travailler
avec nous a cette bonne ouvre.
Le but des orphelinats ne doit pas etre uniquement de procurer
aux enfants la nourriture et le vetement, mais de leur apprendre
a connaître Dieu et Jésus-Christ. Ceux qui travaillent dans cette
branche devraient etre des hommes et des femmes au cour généreux,
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enthousiasmés par la croix du Calvaire, cultivés, prets au sacrifice,
travaillant comme le Christ a travaillé pour la cause de Dieu et celle
de l’humanité.
Quand ces sans-foyer seront placés dans le milieu ou ils peuvent
obtenir la connaissance, le bonheur et la vertu et devenir des fils et
des filles du roi du ciel, ils seront préparés a exercer une influence
chrétienne dans la société. Il faut les instruire afin qu’a leur tour ils
puissent venir en aide a d’autres. Ainsi cette bonne ouvre s’étendra
et durera.
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Quelle mere a jamais aimé son enfant comme Jésus aime les
siens ? Le Sauveur considere le caractere souillé avec un chagrin