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Témoignages pour l’Eglise Vol. 2
médicaments qu’ils l’attribuent. Ils sont toujours prets a idolâtrer
la force et la sagesse humaines, ne semblant connaître d’autre Dieu
que la créature qui n’est pourtant que cendre et poussiere.
J’ai entendu une mere plaider aupres d’un docteur incroyant
pour qu’il sauve son enfant ; mais lorsque je l’engageai a chercher
l’aide du grand Docteur qui est capable de sauver a la derniere
extrémité tous ceux qui viennent a lui avec foi, elle se détourna avec
impatience, manifestant le meme esprit qu’Achazia.
Il n’est pas prudent d’avoir foi en des médecins qui ne possedent
pas la crainte de Dieu. Sans l’influence de la grâce divine, le cour
“est trompeur et désespérément malin par-dessus toutes choses”.
Jérémie 17 :9
. Ils ont pour but leur propre gloire. Que d’iniquités
ont été cachées sous le couvert de la profession médicale ! Que de
tromperies ont été endurées ! Le médecin peut prétendre posséder
une grande sagesse et une merveilleuse habileté alors que son ca-
ractere est dissolu et ses habitudes contraires aux lois de la vie. Le
Seigneur notre Dieu nous assure qu’il est tout disposé a nous venir en
aide ; il nous invite a nous adresser a lui au jour difficile. Comment
pouvons-nous nous détourner de lui pour nous confier au bras de la
chair ?
Entrez avec moi dans cette chambre. Un malade est couché, c’est
un pere de famille, un homme qui est en bénédiction a la société et a
la cause de Dieu. La maladie l’a subitement terrassé. L’ardeur de la
fievre semble le consumer. Il désire ardemment de l’eau pure pour
humecter ses levres desséchées, pour étancher sa soif dévorante et
rafraîchir son front enfiévré. Mais non : le docteur a interdit l’eau.
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On donne au malade une boisson forte qui jette de l’huile sur le feu.
L’eau bienfaisante, ce don du ciel, habilement appliquée, éteindrait
la flamme dévorante, mais elle est écartée au bénéfice de drogues
empoisonnées.
Pendant un certain temps, la nature combat pour la défense de
ses droits, mais a la fin, vaincue, elle abandonne la lutte et la mort
libere celui qui souffre. Dieu voulait que cet homme vive et qu’il
soit en bénédiction au monde ; Satan avait résolu de le détruire, et il
y réussit par l’entremise du docteur. Jusqu’a quand laisserons-nous
éteindre ainsi nos lumieres les plus précieuses ?
Achazia envoya ses serviteurs consulter Baal-Zebub a Ekron ;
mais au lieu d’un message de l’idole, il entendit la terrible déclaration