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Témoignages pour l’Eglise Vol. 3
Seigneur pour agir selon la justice, ils pourront s’attendre qu’il les
fasse prospérer. Mais s’ils préfèrent errer loin de l’étroit sentier, ils
attireront la ruine sur eux-mêmes et sur les gens qui les prennent
comme modèles.
Ceux qui fondent des établissements médicaux doivent donner
le bon exemple. Même si l’argent abonde, il ne faut pas en em-
ployer plus que les nécessités ne l’exigent. L’œuvre de Dieu doit
être conduite en tenant compte de toutes les parties du champ. Nous
sommes membres d’une même famille, enfants du même père. Em-
ployons donc l’argent du Seigneur au mieux des intérêts de sa cause
dans le monde entier. Dieu veille sur toutes les parties de sa vigne,
et celle-ci doit être cultivée dans son ensemble.
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Ne dépensons pas en quelques lieux seulement tout l’argent du
trésor. Travaillons à l’extension de l’œuvre en de nombreux endroits.
Ajoutons de nouveaux territoires au royaume du Seigneur. D’autres
parties de sa vigne doivent recevoir l’aide qui donnera du caractère
à notre travail. Dieu ne veut pas, lorsque nous sommes à son service,
que nous recherchions la satisfaction de nos désirs égoïstes. Il nous
défend de faire des plans qui priveraient notre prochain des facilités
lui permettant de jouer un rôle dans la diffusion de la vérité. Aimons
notre prochain comme nous-mêmes.
Souvenons-nous que notre travail doit correspondre à notre foi.
Nous croyons que le Seigneur reviendra bientôt. Que cette convic-
tion se manifeste dans la construction de nos bâtiments. Investirons-
nous des sommes considérables dans des maisons qui seront bientôt
consumées dans la grande conflagration finale ? Notre argent re-
présente des âmes ; nous devons l’employer pour faire connaître la
vérité à ceux qui, à cause du péché, sont sous la condamnation de
Dieu. Renonçons donc à nos plans ambitieux ; méfions-nous des ex-
trêmes et de l’imprévoyance, de peur de vider le trésor du Seigneur,
ce qui empêcherait les ouvriers évangéliques de s’acquitter de la
tâche qui leur a été assignée.
On a dépensé de trop fortes sommes d’argent pour nos anciennes
institutions. Ceux qui ont agi ainsi pensaient que cela donnerait
du caractère à notre œuvre. Mais cette prétention n’excuse pas ces
dépenses exagérées.